Comme la couleur jaune du drapeau malien l’indique, la richesse du Mali est basée sur l’or. L’exploitation de l’or se fait de deux manières : traditionnelle et moderne. L’exploitation traditionnelle comporte des risques liés à la vie, vu la dépense d’énergie corporelle.
L’exploitation moderne, basée sur la mécanisation est la plus rentable, mais comporte aussi des risques de vie avec la présence de la cyanure. Les exploitations les plus connues auparavant sont : Siama, Kalana, Morila, Sélingué (Sikasso) ; Sadiola, Loulou, Tabakoto (Kayes) ; récemment Karan, Dagala, Naréna et d’autres en vue dans la commune du Mandé. Constat faisant, de plus en plus, les localités et les activités d’exploitation de l’or se multiplient à travers le pays et environs. Le cas de Diabougou (frontière Mali- Sénégal) est largement édifiant. Avec ses multitudes d’exploitation de l’or, de nouvelles méthodes voient le jour avec la mécanisation planifiée. Il s’agit là des machines de détection de l’or et d’extraction. Ces nouvelles inventions viennent de réduire les risques de vie dans l’activité. Mais, le pire est que l’odeur de l’argent attire de nombreux jeunes de la campagne qui désertent leur champ en plein hivernage pour aller faire profit dans ces différentes exploitations. Encore mieux, dans certaines localités d’exploitation, l’agriculture est devenue simplement un rêve irréalisable. Cette absence massive de jeunes dans les champs créée un vide dans la main d’œuvre au sein des campagnes. Souvent, il ya absence de main d’œuvre lors des enterrements aussi bien que l’agriculture et les récoltes. Dans cette confusion, une alternative s’affiche :
-Soit il faut fermer, voire réglementer l’exploitation de l’or durant les périodes hivernales
-ou laisser la jeunesse se pervertir
A vous de choisir !
Ibrahima Mamadou DEMBELE