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Examens spéciaux : les élèves du nord abandonnés à leur triste sort
Publié le jeudi 11 octobre 2012  |  Le Canard Déchaîné




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L’association « cri de cœur » porte haut son cri, en dénonçant la mauvaise organisation, par le gouvernement, des examens spéciaux à l’intention des élèves des régions occupées. C’était le week -end dernier au cours d’un point de presse, animé par son président.

Le conférencier avoue ne pas comprendre les raisons, qui ont poussé le gouvernement à faire déplacer les élèves, loin de leurs localités, de leurs parents, pour passer les examens spéciaux au sud. Sans au préalable, les mettre dans les conditions minimum. Pour Almahady Cissé, le fait d’organiser des examens spéciaux ou de faire déplacer les élèves n’est pas une mauvaise chose ; mais c’est le fait de ne pas prendre les mesures d’accompagnement qui est grave.

Il assure que le gouvernement avait promis de prendre en charge les frais de déplacement et de séjour des élèves. Mais il n’a pas honoré cet engagement. A deux jours des examens, aucune disposition n’a été prise, par l’Etat, pour transporter les élèves vers le centre d’examen, basé à Sévaré pour les élèves restés dans les trois régions occupées. (Tombouctou, Gao et Kidal). Alors que les parents d’élèves n’ont pas les moyens pour assurer le transport de leurs enfants. Pour les responsables de « Cri de Cœur », les élèves doivent être sur place une semaine avant l’examen. Ce qui n’a pas été fait par le gouvernement, se réfugie dernière le manque d’argent. Alors que Dr Oumar Mariko, leader du parti SADI a laissé entendre que l’’Unicef a remis 1 Milliard CFA au gouvernement. Afin que les élèves du nord puissent passer les examens spéciaux dans les conditions les meilleures. Au même moment, les élèves du nord regroupés dans les internats, à Ségou et à Bamako, ne mangent pas à leur faim. Dans ces conditions, ces enfants peuvent-ils obtenir de bons résultats ? Pour « Cri de Cœur », c’est l’avenir de milliers de jeunes qui est en danger. Car il faut s’attendre à des résultats catastrophiques. Et le gouvernement sera tenu responsable de l’échec de ces enfants.

Dans les régions de Gao et Kidal, ils sont 2474 candidats pour le DEF et 1396 candidats pour le Baccalauréat. Dans la région de Tombouctou, ils sont au total 837 soit, 634 pour le DEF, 127 pour le BAC.

Abou BERTHE

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