Si jamais des bombes éclataient un jour à Bamako, sachez, Maliennes et Maliens, Africaines et Africains, ami(e)s du Mali de par le monde, malgré les apparences, les revendications faites en diversion, ou les imputations inévitables aux islamistes, aux rebelles, ou à d’autres zèbres, que c’est bien la France l’instigatrice, à travers ses services et agents, son Ambassade, ses nègres et mercenaires, appuyés par les Etats-Unis, leurs alliés européens et américains, leurs obligés arabes et asiatiques, et leurs vassaux et marionnettes africains.
Tous ces « amis du Mal » sont à la base des montages, de l’intox et des sales coups, couverts par un réseau de complicité interne que forment des hommes de main et acteurs pervers maliens, qui ont l’indigence mentale de croire que l’opération en cours consiste à les remettre en selle, à garantir leurs fortunes, à les sécuriser contre la vindicte populaire, là où, misérables pièces d’une machination qui les broie, ils collaborent bêtement à créer l’enfer pour eux-mêmes et les leurs, promis à finir un jour, si épargnés, apatrides errants.
Est-ce une affirmation gratuite ?
Tous ceux qui ont suivi les évènements, depuis l’agression contre la Libye, ont compris qu’en vérité les mercenaires et combattants infiltrés, partis de Benghazi, sont une colonne de pions et espions des puissances occidentales habillés de faux manteaux de révolutionnaires. Kadhafi avait fait savoir que ceux qui le combattent sont des «islamistes liés à Al Qaeda». Ce n’était pas faux, seulement, c’était aussi taire sciemment qu’Al Qaeda, justement, est un instrument des services secrets de ces mêmes agresseurs occidentaux.
Pour preuve, il a été révélé que le Gia en Algérie et, par la suite, le Gspc, qui y ont fait des centaines de milliers de morts gratuits, massacrant atrocement des villages entiers sans raison (sans pitié, parce que ce n’est pas leur pays, commettant toutes sortes d’horreurs contre des civils innocents, de simples citoyens, des paysans sans obédience, en rien impliqués), étaient de connivence avec les services étrangers, notamment français, qui vont accuser les services algériens; toute chose dévoilée dans l’enquête sur l’assassinat des sept moines trappistes français dans ce pays. On a vu aussi que les islamistes algériens (Fis et consorts) avaient trouvé refuge aux Usa; aussi d’autres fondamentalistes incuberont en Grande Bretagne. Le groupe satanique du Salat, avec des agents exilés à Londres et à New York, formés, ou récupérés, dans tous les cas à la solde des basses besognes criminelles des puissances, va tranquillement migrer dans le Sahara, et nicher dans les grottes refuges, du côté, dit-on, du Mali.
Comme l’histoire d’Al Qaeda relève de la supercherie, que l’organisation n’a aucune réalité au départ, si ce n’est les actions subversives des services d’intelligence américains imputées à quelques individus et personnages icônes, vous ne verrez et entendrez que du vent, des sornettes. La nébuleuse, grosse bulle s’il en est, fonctionne avec des noms sortis du néant, balancés par les services de désinformation dans les médias de service. De vrais faux rapports officiels, confidentiels en attrape-nigauds, leur donnent une image, une renommée, une position dans un organigramme imaginaire; et toutes ces âneries servent à engorger un public de fats simplets, de crédules herbivores, avec des idiots utiles qui finissent par «blanchir» le mythe forgé, avalant ces bêtises à brouter. Les services secrets des puissances utilisent ainsi des condamnés choisis pour le rôle (parfois des repris de justice, ou des malades), exécutés, sacrifiés de vrai, pour faire vrai, à l’instar du cas de l’otage français Michel Germaneau. Le nom de Ben Laden a, ainsi, été utilisé comme une botte à mystère qui explique tout, et qui résume le prétendu réseau.
Comment comprendre, mon cher Jacques, qu’il n’y ait jamais eu de cellules démantelées avec leurs documents d’instruction, codes et moyens de communication saisis? De groupes en action arrêtés, neutralisés, remis à la justice pour être entendus? De fonds et passeurs interceptés par les filets de contrôle des transferts; de missionnaires identifiés? D’auteurs arrêtés, entendus et jugés comme il se doit? Rien que des attentats ignobles, des tueries sauvages, des kamikazés (pour kamikazes), des assassinats anonymes, des bombes d’ivresse et de folies, des «bavures» en mises en scène sans excuses, des suspicions manipulatoires, des annonces de coups déjoués, sans personne ni témoin; et ces arrestations fortuites, transferts secrets et prétendus interrogatoires… à Guantanamo, comme il a été révélé, de simples chauffeurs de taxi, de simples serveurs de restaurant, de simples passants, tous aussi innocents, des prévenus alibis et règlements de compte… à la manière des nazis.
Guerre mondiale par fragmentation
Le Président Obama, menacé par la hiérarchie militaire, a dû renoncer à sa promesse de campagne de fermer cette prison de tous les scandales, négation impudente du flambeau de liberté brandi. Mais, les caciques de l’Armée acquis à la philosophie et aux intérêts de la dynastie Bush et des multinationales conquérantes ont grincé des dents; et, il dut céder…
La fausse mort d’Oussama Ben Laden scénarisée n’est déclarée qu’au moment où les Etats-Unis ont jugé que leurs objectifs étaient atteints, un scenario sanctionné par un voyage coquet médiatisé du Number One. Cependant, les Occidentaux continuent de faire tuer tous les jours en Irak, en Afghanistan et au Pakistan, au nom de rien, sauf le rêve belliciste d’hégémonie activant l’instinct débile de domination sur la durée. Ces crimes gratuits d’humains innocents par des soldats qui s’amusent, des escadrons de la mort qui sèment la terreur, des bombes au «crétinium», ne resteront jamais impunis. Le Dieu de bonté les fera payer un jour, Inchallah. Qui vivra, verra. Bravo tout de même et chapeau à l’évêque Desmond Tutu, qui a refusé mordicus de s’exprimer sur une même tribune que Tony Blair, le complice de Georges W. Bush, le boucher.
Maintenant, ouvertement, le tour de cette guerre mondiale par fragmentation est à la pauvre Syrie (tout le monde a vu l’invasion venir), abandonnée par des pouvoirs lâches, des organisations soumises, et une Onu dérisoire dans un minable ballet de signes (pour cygnes) diplomatiques insignifiants, où l’on se donne le plaisir malin de commettre des diplomates chevronnés du Sud: le Nègre (Koffi Annan) et l’Arabe (Lakdar Brahimi), spécialement envoyés (spéciaux) à la fournaise pour se discréditer, après leur brillant parcours international, et impliquant du coup (le deuxième) l’Afrique noire et le monde arabe dans cette chasse à courre de la gazelle du Golan par la meute affamée des ours polaires blancs.
Nous assistons tous, sans broncher, paralysés, à l’envahissement d’un pays souverain de notre communauté (chacun son tour, de toute façon) par des hordes «islamistes» montées, entretenues et actionnées, au vu et su de tout le monde, par les Occidentaux et quelques misérables dissidents pantins, remorqués au nom de la liberté en statue bétonnée et de la démocratie à Brutus, contre les peuples sans voix, avec l’onction fugitive de dignitaires arabes, encore protégés pendant qu’ils servent à vendre le frère «ennemi». Et après?
On a vu le cas Kadhafi, après Saddam Hussein. Si la Russie et la Chine continuent leur «bouche cousue», on verra l’étau impérialiste se resserrer aussi contre l’Iran de Mahmud Ahmadinejad, prochaine cible du sabbat de l’exception nucléaire. Curieusement, tous ces pays et Chefs d’Etat d’Afrique, du Proche et du Moyen Orient sont ceux qui ont été jugés, à un moment ou un autre, par l’État hébreu et ses alliés, comme étant des foyers de «menace contre Israël». L’Egypte est passée par là, contrainte à signer la paix à Camp David (hasard ?), un symbole d’humiliation, faute de solidarité arabe. Kadhafi, reprenant le flambeau du Fatah, s’est trouvé esseulé et, par finir, essoufflé, déçu par la même communauté arabe, dédaigneuse. Alors, à Houari Boumediene, Président d’une Algérie digne et combattante, de dire clairement que si jamais on les pressait «de choisir entre l’africanité et l’arabité, nous choisirons notre devenir africain». Le guide libyen, à son tour, fera ce retournement sec, en misant sur l’Afrique.
La Syrie, qui avait formé avec l’Egypte la République Arabe Unie (1958-61), a été des guerres arabo-israéliennes. En 1967, elle perd son plateau du Golan, occupé depuis par Israël (guerre des six jours). Hafez-El-Asad, monté au pouvoir, avec le parti Baath, en 1970, a bâti un Etat fort, bien armé, qui stabilisera le Liban voisin à l’issue de 15 ans de guerre civile et d’anarchie. Saddam Hussein, autre leader arabe, à la tête du parti Baath iraquien, armé par tout le monde, Russes et Américains, en pleine guerre froide, s’est voulu le nouveau Raïs intraitable du monde arabe. Il tombe dans le piège koweitien tendu par ses «amis» américains. On connaît la suite. Mais, que vient donc faire le Mali dans cette galère Israélo – arabe, cette croisade judéo-chrétienne – mahométane ?
Implications souterraines démasquées de la franc-maçonnerie noire, ces assassins du Banconi
Le Mali, chacun le sait, en plus d’être le foyer emblématique de l’Islam d’Afrique noire, Islam combattu par les tenants actuels de la Croisade à Bush, a le tort d’être celui qui a toujours eu dans le temps une diplomatie intransigeante de solidarité avec les peuples en lutte pour la liberté et l’autodétermination, contre l’oppression, les velléités d’hégémonie des puissances et la domination raciale. Notre pays s’est ainsi retrouvé comme chef de file, en Afrique et dans le tiers-monde, de défense de la cause palestinienne et du boycott d’Israël, qui, pourtant, fut auparavant un important partenaire technique apprécié.
De tous les pays au sud du Sahara, c’est au Mali que la cause palestinienne a eu son titre de noblesse, ce qui fut témoigné par les fréquentes visites de Yasser Arafat, le leader historique assassiné par empoisonnement, et la place honorable de Doyen du Corps diplomatique, revenant à cet Etat qui pose problème, et que nombre d’Arabes n’ont pu avoir le courage de reconnaître. Fidèle à cette option originelle de l’État malien, malgré un silence gêné, disons honteux, du pouvoir, c’est l’opinion malienne en Afrique, avec des personnalités militantes de proue, qui s’est massivement dressée contre l’agression de la Libye par les forces de l’Otan, entraînées par le trio belligérant: France, Etats-Unis, Grande Bretagne. Pour ce qu’on a entendu dire sur les dessous de ce qui a semblé être un acharnement personnel de Nicholas Sarkozy, le Président français de l’époque, contre ce «banquier» culte et occulte des «bonnes affaires», jouant à cash cash avec les commandes mendiées par les puissants, il leur fallait assassiner «le bédouin» pour ses affronts, humiliations et risques d’indiscrétion de «financement de campagne». Mouammar leur en a fait voir, muni de son carnet de chèques qui lui valait à la fois passeport sans frontière, visa sans limite, invitation sans gêne, tapis rouge sans pli, audition à la chambre sans question qui fâche, vous l’aurez compris, les cent coups de canon de la messe d’honneur et du banquet de la tentation de Judas. Désormais, les collaborateurs et témoins du guide sont éliminés, abattus, noyés, extradés; et son fils qui en sait, Saïf Al Islam, embastillé, encore vivant jusqu’à quand ?
De l’autre côté, la Mauritanie, seul Etat islamique en Afrique, après ses errements derrière la puissante Irak, a retourné sa veste, renouant les relations diplomatiques avec Israël. Lorsque son Président démocratiquement élu a entamé ses réformes, en s’attaquant notamment à la fourmilière esclavagiste et en interrogeant le bien fondé du lien avec l’Etat hébreu, il est aussitôt destitué par un coup d’Etat reconnu et soutenu par la seule France, à la base de ce frein au processus de renouveau, pour réinstaller celui qui avait organisé les élections et passé la main, le colonel aux ordres, Abdel Aziz. Ainsi, anciennement pris en étau entre le petit Sénégal, le débouché à l’Ouest, et la Côte d’Ivoire, le débouché au Sud, tous deux avec des dirigeants inféodés aux intérêts français contre le Mali souverainiste de Modibo Kéita, notre pays se retrouve aujourd’hui dans la serre avec cette Mauritanie, au nord-ouest, et le Burkina de l’actuel proconsul, Blaise, au sud-est. Est-ce là un hasard ? Ce qui étonne, c’est l’ignominie du pouvoir actuel à Conakry, la Guinée Sekutureya salie par des héritiers qui disent Oui à la place de tous les « Non » de refus du héro africain qu’est le Père Sékou Touré. L’histoire lui donne une fois de plus raison, à lui tout comme au Dr Kwamé Nkrumah et à Modibo Kéita, de vrais hommes, porte-flambeaux de la dignité de l’homme africain.
Revenant au dévolu des prédateurs mondiaux sur le Mali miné par la félonie d’individus de rien, des parvenus de bas étage hissés au sommet par accident de l’histoire, j’affirme que cette thèse alternative d’un autre front de règlement de la question palestinienne et arabe, en filigrane de cette 3ème guerre mondiale camouflée, par programmation et isolement, n’est, certes, pas la seule à expliquer l’actuel complot contre le grand Mali. Elle rejoint en toute logique celles d’autres analystes, telles les révélations de l’éminent Doumby-Fakoli, notamment au sujet des implications souterraines démasquées de la franc-maçonnerie noire, ces assassins du Banconi.
Mais, une chose est claire, le fil conducteur du schéma actif de la déstabilisation mondiale a un radical unique: le racisme. D’aucuns se poseront tout de suite la question de savoir comment se fait-il que Barack Obama, le N°1 américain, «l’homme le plus puissant du monde», puisse se prêter à une telle hérésie démoniaque à l’égard des non-blancs, comme lui, victimes depuis des siècles de cette traîtrise abjecte de «la couleur» ? Ces sceptiques et circonspects n’imaginent pas la puissance de ces groupes et lobbies qui s’imposent à la décision de la Maison Blanche, quel qu’en soit le locataire. Ils ont fait de l’homme – le Nègre de service, car ce qu’a été le monde avec ce mandat qui s’achève est loin de la conviction des démocrates excédés par les barbaries de la Busherie. Pourtant, qu’est-ce qui a véritablement changé? Il n’a pu ramener le pays à la raison divine de son rang de premier, donc de responsable de la marche de l’humanité vers la vertu, débarrassée des animosités génétiques de notre espèce. Il reste et baigne dans la logique minable de la raison animalière du plus fort qui abuse des faibles, du loup qui n’a cure de l’innocence clamée de l’agneau, dont la tendresse lui est visiblement d’un affront insupportable: «Si ce n’est pas toi, c’est donc ton frère».
Le complot contre le Mali est indéniable à l’examen des acteurs et des facteurs, des discours et des actes:
Les agresseurs du Mali sont d’abord le Mnla. Curieusement les troupes d’Ançar eddine, presque une dissidence, les accompagnent dans l’invasion des cités. Puisqu’il était clair que Aqmi a pour champ le Maghreb, les services français, qui ont créé de toute pièce le Mnla, mettent une autre figure sur l’échiquier avec l’Afrique noire comme champ et pour adouber Ançar Eddine: le Mujao. Il est chargé par commanditaires, comme son nom l’indique, de semer le désordre en Afrique de l’Ouest. Curieusement sa dénomination est toute française, donc un pur produit français, cela va sans dire, avec un lexique (concept d’unicité) en porte-à-faux avec la culture des hommes mis en avant. Les islamistes, c’est de notoriété publique, prennent les Occidentaux pour des cafres, des chéïtanes, ou ennemis de l’Islam. Comment ceux-ci peuvent-ils logiquement baptiser leur organisation usant de la langue des mécréants qu’ils disent combattre ?
Comme tout cela ne vise qu’à rendre le calcul fastidieux pour les Nègres chantant, dansant, riant et se plantant aux colin-maillard puérils, on invite en plus le Boko Haram à se joindre à la foire aux islamistes. Rfi, dans ses frondes à la volée, nous apprend qu’on aurait vu des membres de ce mouvement à Gao. Ils ont dû venir par avion.
Mais où a-t-on jamais vu une troupe combattante, une armée de libération supposée, occuper un espace de conquête et laisser d’autres forces en armes venir tranquillement se balader, s’y installer librement et patrouiller sur son territoire, en en faisant du coup un no man’s land? Et, dire qu’ils parlaient d’Indépendance. Une pure blague. Les officiers du Mnla seraient-ils aussi insensés et maboules pour prendre ce risque à cautionner une auto invitation d’éventuels concurrents ? La preuve, ils se feront avoir par le Mujao, au bout du compte, dans leur «capitale». Penser que ces jeunes Touareg auraient péché d’amateurisme en défense relève du simplisme.
En vérité, tous les autres groupuscules qui les ont suivis, sans forcer de barrages à ce qu’on sache, sont des partenaires circonstanciels mis ensemble par un seul et même mentor, la France (en Mauritanie, en Algérie, au Burkina, au Niger, en Libye, au Tchad, en Côte d’Ivoire), raison pour laquelle ils se sont mutuellement tolérés et ont cohabité en chiens de faïence, jusqu’au jour où le maître à tous a changé ses plans sans aviser, faisant du conflit septentrional une question d’islamistes occupant le Nord du Mali, au dépend de la cause touarègue instrumentalisée. Mais, puisque le maître du jeu est avec tout le monde, il ne lâche pas totalement la carte du Mnla, et la confie aux autorités du Burkina, comme on l’a vu, avec objectif de les remettre en selle, et les convaincre d’abandonner le projet sécessionniste, en acceptant une collaboration avec l’armée malienne, faisant croire que ce sont les islamistes l’ennemi commun. Des experts et officiels français vont conseiller cette voie d’issue, et les vendus de la presse nationale seront mis à contribution.
Mais, le petit Qatar, émirat discret sans aucune ambition expansionniste connue, vivant aisément de sa rente pétrolière et de l’investissement financier de ses pétrodollars, sans visée religieuse, très occidentalisé au contraire, amateur de bonnes chairs, allié des Etats-Unis, qui s’est trouvé embarqué aux côtés des assaillants de la Libye, passé partenaire commercial privilégié de la France, s’invite dans la bouillabaisse sahélienne, en soutenant les islamistes, censés pourtant être les ennemis de ses amis. Qui n’a toujours pas compris que ces islamistes, soi-disant, sont au service des Occidentaux, qui les manipulent directement, ou indirectement, à travers des couvertures ? Qui n’a pas compris que les récents versements de rançons (des dizaines de millions d’euros) à ces mouvements servaient, exprès, à financer les activités de ces alliés sataniques ? Qui n’a pas saisi que la stratégie des comploteurs, France et alliés, est de favoriser un profond ancrage des extrémistes dans la société malienne pour pourrir les liens sociaux multiséculaires, donner une réalité matérielle à leur montage séditieux, fragiliser le lien au moyen d’une ligne de fracture exclusive, et rendre possible au finish la scission du pays par d’autres acteurs que la seule minorité touarègue. Raison pour laquelle tout est entrepris par nos ennemis pour que l’Armée nationale, creuset de l’unité nationale, ne soit pas dans son rôle de libérer, seule, les régions occupées, toute chose qui va conforter le sentiment national et l’orgueil patriotique de ce peuple guerrier.
La France, les Etats-Unis et leurs valets travaillent, sans devoir de réserve, à amplifier la défiance entre les ethnies, entre les populations, entre les communautés, entre les sensibilités religieuses, entre les régions, car c’est l’arme qui doit leur faciliter la «somalisation» projetée (le démembrement manigancé du Mali), en faisant dire à quelques ânes savants de nos régions nord que le Sud n’aurait rien fait (malgré tout), que les populations ont été abandonnées par l’Armée et par les autres frères. Puisque faire un Etat touareg sur le dos des Noirs se fait trop gros à défendre, alors, il faudra entraîner quelques bourriques de ces zones à vouloir se désolidariser de leurs semblables, en leur faisant miroiter des gains mirobolants dans un schéma d’autonomisation, où le rapport Blanc – Noir se fera de toute façon à leur détriment, comme en Mauritanie esclavagiste voisine.
Comment comprendre que la France mette ses colonies sans honte à bloquer les armes du pays dans leurs ports, et imposer l’appel à des troupes étrangères à nos autorités dans un dialogue déloyal ?
- Je suis capable de me défendre tout seul si tu me prêtes ton arme en plus du mien.
- Non, je viens avec ma bande si tu veux, sinon pas question.
Les vendus, les traîtres et les apatrides prétendent que nous avons longtemps tergiversé inutilement (?), faisant semblant d’ignorer que nous avons livré une rude bataille contre les auteurs de la trahison prouvée de la Nation, coupables des graves errements politiciens, complices du Général en cavale, qui nous a valu d’avoir une armée laminée, dépouillée, sacrifiée, trahie, massacrée, qui doit nécessairement se remettre, avant tout avec des armes et des munitions, que les comploteurs nous refusent depuis tout ce temps.
La France tente en vain sur la fronde des ondes de Rfi d’humilier les Maliens par des allusions grossières d’incapacité, et de supplication de l’aide. Le bras de fer avec nos autorités sur la venue ou non des troupes de la Cedeao et tutti quanti prouve à merveille que ce peuple a de la valeur et de la ressource. On ne prouve pas le contraire en armant des bandes de mercenaires et en privant le pays de ses propres moyens de défense, des armes achetées avec la sueur et le sang du peuple pour le servir. C’est cela la lâcheté. Tous les gouvernements voisins qui ont trempé dans cette traîtrise en répondront un jour ou l’autre. Nos voisins savent tous que du temps du Général Moussa Traoré, pas si loin, aucun de ces pays ne pouvait faire face à une seule de nos régions militaires. Pas besoin de commentaires. On a vu comment, sous ATT, des conseillers militaires français ont démonté les systèmes des têtes de missile (soviétiques) de nos batteries de défense. Aujourd’hui, l’Armée malienne, qui reste digne, malgré les coups bas des politiciens, n’a rien à se reprocher. Et ce n’est pas les insolences et injures de crétins qui vont la démoraliser. C’est elle qui a été à la pointe des interventions victorieuses de la Cedeao sur d’autres champs, comme en Sierra Leone; et si ce n’est son assignation à la diète du sous-équipement, malgré les armes sophistiquées données par les Occidentaux à l’ennemi, il aurait été loisible de savoir ce qu’elle vaut. Le Gouvernement doit engager sans délai le service militaire obligatoire, et instruire la défense civile.
Ce qui pose problème, c’est la nullité de nos politiques. En vérité, il nous faut formuler différentes plaintes contre nos agresseurs et leurs alliés, et contre les sous-fifres maliens qui agissent contre les intérêts nationaux, depuis le renversement de leur chef de file. Il est inutile d’attendre un élan de dignité de quelqu’un qui n’en a pas. La rétention indue de nos armes aux ports de pays de transit demande une plainte devant les juridictions internationales. Quel droit applicable autorise cette forfaiture étrangère, là où nous ne sommes sous aucun embargo officiel des Nations Unies? Il y a manifestement une mise en danger volontaire du peuple malien. Ce serait encore l’Armée malienne qui serait défaillante, si des colonnes profitaient du dénuement pour accaparer d’autres positions? Soyons sérieux. Les Maliens n’ont aucune raison d’avoir honte devant cette vilénie d’en face.
Et, la campagne mensongère sur Rfi n’ébranle nullement notre détermination patriotique. Les choses se passeront comme les Maliens l’auront voulu et décidé. Si quelqu’un est garçon, qu’il vienne dire le contraire ici, au Mali.
Le temps dit perdu est, en réalité, le temps dont les commanditaires du complot contre le Mali (la France et ses alliés engagés en Syrie) avaient besoin pour se repositionner, empêcher la reconquête malienne du Nord, et permettre à ses mercenaires de bien s’implanter, mettre en place les dispositifs qui doivent aider les combattants «islamistes» à sa solde contre une armée décidée, résolue à reprendre le contrôle de son territoire. En fait, le Mali se fait accuser des retards qui ont été imprimés par les diversions de ses faux amis. La libération des villes envahies ne devait autant durer; pour le grand nord, peut-être, mais pas nos capitales régionales.
L’autre élément du plan français, c’est l’excitation du mouvement islamiste dans la capitale, d’abord en faisant croire à certains abrutis et imprudents qu’ils ont la réalité du pouvoir, étant «plus forts» que les acteurs politiques, et en ravivant les rivalités entre Mahmoud Dicko, le président du Haut conseil islamique, et Ousmane Chérif Haïdara, leader du Mouvement international «Ansar Dine», comme l’avait envisagé Att. La sagesse de ces grands messieurs ne peut les amener à foncer tête baissée dans ce piège grotesque. Mais, ils sont avertis, car l’ennemi a plein de tours pour créer la confrontation, y compris par personnes et communautés interposées. Les mêmes Occidentaux sont en train de placer un peu partout des pouvoirs islamistes (Tunisie, Egypte, Libye, Yémen, Syrie…), mais pour mieux les mater après, en rallumant par des subterfuges la haine de l’Occident, comme présentement à travers le film satanique décrié et les caricatures en pure provocation de Charlie Hebdo (combien de morts dans les pays musulmans ? Combien aux Usa? Combien en France ?), pour créer des tensions qui profitent à l’économie militariste, aux affaires d’armement, mais aussi aux vols de nos ressources. Que sont-ils en train de tramer maintenant dans les champs pétrolifères du pays, débarrassés de tout contrôle? Car les mercenaires travaillent à créer une situation de blocus de l’Armée et de l’Administration, pendant ce temps d’autres débarquent tout bonnement et profitent de nos richesses. Et, ils veulent visiblement que ça dure, pour soigner sans doute leurs crises avec nos ressources volées. Il faut que les populations maliennes soient avisées du complot.
Voyez le train de leur coup en Syrie. Pour éviter à la Chine et à la Russie de se braquer, on a trouvé un conflit sino-japonais à distraire Pékin, avec un trouble fête taïwanais.
Nous en avons assez des manipulations, des montages, des mensonges, des crimes que les Occidentaux perpétuent chez nous. Après les peuples américains et français, j’en appelle également aux peuples africains, et en premier lieu aux Guinéens, Algériens, Sénégalais, Marocains, Nigériens, Burkinabés, Ivoiriens, Mauritaniens, à manifester leur solidarité avec le Mali, contre ce complot qui implique certains de leurs dirigeants. La fraternité que le Mali a toujours eue pour ces peuples demande aujourd’hui un juste retour de générosité, d’engagement, de soutien.
La coalition des sangsues mondiaux, et les dirigeants corrompus d’Afrique nous empêchent de nous défendre, en voulant nous imposer leurs conditions d’affaires, de marché, de business, et non la main amicale que nous sommes en droit d’attendre de vous. Ne restez pas inactifs, civils et militaires, nous serons tous victimes, si nous acceptons ce chantage à pays souverain en danger, car nous sommes tous à la même enseigne pour les puissances dominatrices et les gouvernants prédateurs. La solidarité entre populations civiles, d’une part, et la fraternité d’armes entre militaires, d’autre part, feront le salut commun, car aujourd’hui c’est le Mali et les Maliens qui souffrent, mais après nous, qu’il soit clair, personne ne sera épargnée. Ensemble, défendons la dignité de chacun de nos peuples, pour ne pas demain nous retrouver esclaves des puissants.