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Le Républicain N° 4487 du 11/10/2012

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Pour la libération du Mali : L’Armée doit commencer les hostilités
Publié le vendredi 12 octobre 2012  |  Le Républicain


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S’il est normal que la Cédéao nous vienne en aide, solidarité oblige, il est tout aussi normal que l’armée malienne commence les hostilités car comme dit l’adage « aide-toi, le ciel t’aidera »

Le Mali, la Communauté internationale voir le monde entier, ont été témoins de la force de mobilisation des organisations anti-putsch et assimilés, en faveur d’une intervention de la Cédéao et du soutien à l’armée malienne, pour voir vite libérés les territoires occupés. La presque totalité des personnalités ont participé à la marche mais aussi des gens de tout bord. Bref, elle est l’expression d’une population meurtrie, bafouée, qui cherche à être lavée de l’humiliation, et à jouir des libertés fondamentales. Pour bénéficier de l’appui de la Cédéao, la forme a été respectée. En effet, l’organisation sous-régionale a été saisie par une lettre écrite du Président de la République et envisage d’envoyer des troupes, soutenue en cela par la France et d’autres pays occidentaux. La France a même proposé un projet de résolution pour préciser les modalités de l’intervention. Aussi les concertations sont prévues, entre le secrétaire général de l’ONU, la Cédéao et l’Union africaine. Parce qu’il faut attendre le feu vert de l’Onu pour valider une quelconque intervention militaire internationale, ce qui n’est pas pour tout de suite. Entre temps, les populations au nord comme au sud souffrent. Les premiers par des atteintes aux droits humains fondamentaux (privations, agressions, lapidation etc.), les second par des querelles de positionnement pendant que le pays s’écroule. C’est pourquoi, il est fondamental d’agir. Que l’armée malienne prenne les devants. A commencer par recouvrer Douentza. Et après, la Communauté internationale la rejoindra. Il y a eu tant de discours, tant de déclarations, tant de marches et aujourd’hui l’heure est à l’action sur le terrain. Et s’il le faut, faire appel à nos soldats à la retraite, pour venir compléter les troupes actives. Et c’est à ce prix seulement que nous gagnerons en estime.

Binta Gadiaga

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