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Menaces sur les otages du Sahel: Hollande n`entend pas dévier de sa "ligne"
Publié le dimanche 14 octobre 2012  |  AFP




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KINSHASA - François Hollande a affirmé samedi à Kinshasa
sa "grande détermination" à tenir la "ligne" fixée par la France sur la lutte
contre le terrorisme, interrogé sur de nouvelles menaces proférées contre les
otages français du Sahel et lui-même par un groupe islamiste armé du Nord-Mali.

"Est-ce que ce que nous disons pour l'intégrité du Mali et la lutte contre
le terrrorisme devrait être tu parce qu'il y a ces menaces?", s'est interrogé
le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse à la résidence de
l'ambassadeur de France.

"Je pense que c'est le contraire", a-t-il enchaîné avant d'estimer que
"c'est en montrant une grande détermination pour tenir notre ligne qui est
celle de la lutte contre le terrorisme que nous pouvons convaincre les
ravisseurs qu'il est temps, maintenant, de libérer nos otages".

"Nous avons toujours dit que nous faisions tout pour premettre la
libération de nos otages et que nous utilisons les contacts qui sont possibles
pour parvenir à convaincre les ravisseurs qu'ils doivent les libérer au plus
tôt", a encore rappelé François Hollande.

Un haut responsable djihadiste, membre du Mouvement pour l'unicité et le
jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a proféré samedi auprès de l'AFP de
nouvelles menaces contre les otages français détenus au Sahel et le président
Hollande lui-même.

François Hollande met "en danger sa vie" et celle des otages par ses
déclarations en faveur d'une intervention militaire contre les groupes
islamistes armés dans le nord du Mali, a affirmé Oumar Ould Hamaha, membre du
Mujao, un des groupes islamistes armés alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi) qui contrôlent le nord du Mali depuis plus de six mois.

François Hollande a rappelé qu'il recevra lundi à l'Elysée les familles de
deux otages enlevés au Mali dans la nuit du 24 novembre 2011 et le lendemain
celles de deux autres otages enlevés à Niamey (Niger) le 7 janvier 2011, et
tués quelques heures plus tard.

Les premiers sont "détenus par des groupes qui n'ont pas encore été
précisément identifiés même si on peut penser qu'ils ont des liens avec ceux
qui ont capturé et qui détiennnent encore les quatre autres otages" français
au Sahel, a-t-il précisé.

Quant aux deux otages tués, leurs familles, selon lui "veulent savoir les
conditions qui ont conduit à ces assassinats".

François Hollande a effectué vendredi et samedi sa première visite
présidentielle en Afrique, à Dakar puis Kinshasa.

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