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Mali: la Francophonie prône la négociation tout en soutenant l’intervention
Publié le lundi 15 octobre 2012  |  AFP


14è
© Autre presse par DR
14è Sommet de la Francophonie à Kinshasa (République Démocratique du Congo)
Vendredi 12 octobre 2012. Kinshasa (République Démocratique du Congo)


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Les pays de la Francophonie ont appelé, dimanche à Kinshasa au « renforcement du processus de négociation » au nord du Mali occupé par des groupes islamistes armés, tout en exprimant leur « soutien » à la demande d’intervention internationale formulée par Bamako.

« Appelons au renforcement du processus de dialogue et de négociation entre toutes les parties maliennes, à l’exclusion des mouvements terroristes, afin de favoriser une solution politique à cette crise », ont indiqué les chefs d’Etat et de gouvernement des pays « ayant le français en partage », dans une résolution consacrée à la situation au Mali, adoptée en clôture du sommet de Kinshasa.

Dans ce texte, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ne prône pas explicitement la « solution militaire », comme l’avait fait avant le sommet son secrétaire général, Abdou Diouf.

Mais elle soutient « les demandes des autorités maliennes sollicitant l’aide de la communauté internationale pour rétablir l’autorité de l’Etat au Nord-Mali et lutter contre le terrorisme ».

Le Mali s’était résolu, le 24 septembre, devant l’ONU, à demander une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour l’aider à reconquérir le Nord, passé sous le contrôle des islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et d’autres groupes armés.

« Nous demandons à la Cédéao, à l’Union africaine et au Conseil de sécurité des Nations unies de répondre favorablement à cette demande du Mali », écrivent les pays de la Francophonie.

L’ONU a adopté vendredi soir une résolution préparant le déploiement d’une force internationale au Mali, et donnant 45 jours aux pays ouest-africains pour préciser leurs plans.

Le Mali n’était pas représenté officiellement au sommet de Kinshasa car ce pays reste suspendu des instances de l’OIF depuis le coup d’Etat militaire de mars qui avait renversé le régime du président Amadou Toumani Touré.

La résolution demande aux autorités de transition qui gèrent actuellement le Mali de « prendre toutes les mesures nécessaires à la tenue d’élections inclusives, libres, fiables et transparentes ».

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