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Valls à Alger: "très grandes convergences" sur plusieurs sujets
Publié le lundi 15 octobre 2012  |  AFP


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© Autre presse par DR
Le ministre français de l`Intérieur Manuel Valls


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ALGER - Le ministre français de l`Intérieur Manuel Valls a fait état dimanche de "très grandes convergences de vues sur le Sahel" et nombre d`autres sujets discutés durant sa visite à Alger, en prévision de la visite d`Etat début décembre du président François Hollande.

"J`ai constaté une très grande convergence de vues sur la situation au Sahel (...) sur le fait que ces dossiers-là doivent être abordés avec beaucoup de lucidité en tenant compte des printemps arabes, ainsi que sur la volonté d`affirmer une relation très forte" entre les deux pays, a-t-il dit à l`AFP peu avant son départ d`Alger au terme de 24 heures de visite dense en contacts.

M. Valls a aussi souligné la "très grande détermination" de la France dans sa lutte "contre toutes les formes de terrorisme", face aux menaces jihadistes contre les otages français détenus au Mali.

"De ce point de vue là, a-t-il ajouté à l`AFP, nos amis algériens partagent
la même détermination".

Suite à un entretien samedi avec M. Valls, le ministre des Affaires
étrangères Mourad Medelci a souligné qu`on avait "souvent exacerbé, exagéré
les divergences de points de vues de l`Algérie et de la France" sur le Sahel.

La visite de M. Valls, la quatrième d`un ministre français à Alger en trois
mois, intervient après le vote vendredi par le Conseil de sécurité de l`ONU
d`une résolution pressant les pays ouest-africains de préciser leurs plans en
vue d`une intervention militaire pour reconquérir le nord du Mali, contrôlé
par des islamistes extrémistes.

Ce texte, à l`initiative de la France, invite parallèlement le gouvernement
malien et les rebelles touaregs à entamer un dialogue "crédible".

L`Algérie privilégie une solution négociée au Mali voisin tout en
n`excluant pas une intervention militaire qui, selon elle, doit être
exclusivement africaine.

"(...) Je crois que le ministère des Affaires étrangères de l`Algérie, en
disant qu`il se reconnaissait dans cette résolution, indique bien que les
divergences entre l`Algérie et la France sont quelquefois surfaites sur ce
sujet", a dit M. Medelci après un entretien avec le ministre français.

Samedi, le porte-parole des Affaires étrangères algériennes, Amar Belani, a
qualifié la résolution 2071 de texte "qui cristallise la convergence entre les
différentes approches sur la table. A ce titre, nous la considérons comme
positive car elle reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne".

Un élément essentiel de la résolution 2071, a souligné M. Valls, porte sur
"un processus politique et un dialogue" entre nord et sud maliens, qu`Alger a
toujours privilégié, et "puis évidemment la perspective d`une intervention
sous l`égide des Africains", désormais admise par Alger.

Jeudi, avant l`adoption de la résolution à l`ONU, le président français
François Hollande avait rejeté toute négociations préalable à une intervention
militaire africaine au Nord-Mali. "Discuter avec qui ? Avec Aqmi? Qui peut
imaginer qu`il puisse y avoir là des conversations qui puissent être utiles?".

La presse algérienne soulignait ces derniers jours que l`Algérie, qui
partage une longue frontière avec le Mali, maintenait des discussions
notamment avec une composante malienne islamiste alliée d`Aqmi (Al-Qaïda au
Maghreb islamique) au Nord-Mali, Ansar Dine, en vue d`une solution de
réconciliation.

Par ailleurs, M. Valls s`est longuement entretenu avec son homologue Daho
Ould Kablia des accords de 1968 relatifs notamment à la circulation des
personnes, mais aussi de coopération entre les deux ministères.
Il a déjeuné avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal puis a eu une
rencontre "tout à fait précieuse" a-t-il dit avec le président Abdelaziz
Bouteflika.

Les liens des deux pays entreront dans une "nouvelle étape", a-t-il
souligné. Cette nouvelle étape "nous la voulons sans tabous et sans langue de
bois, pour pouvoir poursuivre cette relation et lui donner un peu plus de
force et délan", 50 ans exactement après l`indépendance de l`Algérie au terme
de 132 ans de colonisation française.

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