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Algérie: le chargé des relations extérieures d`AQMI abattu par l`armée
Publié le lundi 15 octobre 2012  |  Xinhua


Crise
© Autre presse par DR
Crise malienne : Soldats rebelles de l`Aqmi
Photo : Soldats rebelles de Al Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi)


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ALGER - L'armée algérienne a tué un militant chargé des relations extérieures entre Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et l'organisation mère Al-Qaïda, a rapporté dimanche l'agence APS citant des sources de sécurité.
Bekaï Boualem, alias "Khaled El Mig", âgé de 45 ans et originaire de Dellys, dans la province de Boumerdès (45 km à l'est d'Alger), a été abattu vendredi dans une embuscade dressée par les forces armées dans la localité de Yakourène relevant de la province de Tizi Ouzou, située à 100 km au sud-est d'Alger.

L'identité de ce terroriste a été confirmée dimanche par sa famille qui a récupéré son corps à la morgue du Centre hospitalo- universitaire (CHU) de Tizi-Ouzou, précise la même source.

Ce terroriste avait rejoint les maquis terroristes au début des années 90 et a progressé au sein des groupes terroristes qui évoluaient dans la région centre du pays, notamment en Kabylie, dans les forêts de l'Akfadou dans la province de Béjaïa (245 km à l'est d'Alger) et de Yakourène.

Début octobre, un émir (chef terroriste) qui évoluait dans les maquis de la région sud de la province de Tizi-Ouzou, à savoir, Heddad Fodhil, alias "Abou Dedjana", âgé de 45 ans, également originaire de la province de Boumerdès, s'était rendu aux services de sécurité.

Dirigé par Abdelmalek Droukdel, AQMI a émergé au début de 2007 du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), un mouvement islamiste armé algérien. Elle opère dans le nord-ouest de l'Afrique, dont le Mali, la Mauritanie et le Niger.

Un nombre d'attentats sont attribués à ce groupe terroriste. Le 11 avril 2007, un triple attentat suicide à la bombe a secoué Alger, le premier visant le bureau du gouvernement, au centre- ville d'Alger, le second ciblant un poste de police dans la localité de Bab Ezzouar, dans la banlieue est d'Alger, et le troisième contre la Gendarmerie nationale à Bab Ezzouar. Jusqu'à 20 personnes sont mortes et 222 autres ont été blessées, selon le bilan officiel.

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