La commission nationale de gouvernance du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), et le ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine dans leur dynamique à améliorer davantage les performances du Mali en matière de bonne gouvernance, viennent de procéder la semaine dernière à la tenue d’un atelier de formation dans le cadre de la mise œuvre du plan national. L’exercice était placé sous la direction de M. Ousmane Diallo, président du MAEP.
Il ressort que l’adhésion du Mali, en mai 2003, au Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) découle de l’engagement politique du Mali, de faire de la bonne gouvernance un objectif majeur de la gestion des affaires publiques. Depuis, le processus malien a franchi les deux étapes cruciales de l’autoévaluation conduites, par la Commission Nationale de Gouvernance de 105 membres et l’évaluation externe, menée par une équipe d’experts africains.
A en croire les organisateurs, les différents rapports produits ont posé un diagnostic qui est l’expression des regards croisés des citoyens maliens sur la gouvernance de leur pays et le reflet de leur quête profonde d’un Etat de Droit. Ils abordent largement plusieurs préoccupations dont celles de paix et sécurité, de protection des Droits humains, de modernisation des Institutions publiques, de genre, de développement socio économique et aussi de gestion des finances publiques singulièrement la lutte contre la corruption et le blanchiment d’agent. Ils soutiennent que les recommandations faites suite à ce diagnostic sans complaisance, consignées dans le Rapport d’Evaluation Pays (REP), indiquent des pistes concrètes d’amélioration des performances globales du Mali en matière de bonne gouvernance, qui ont été traduites en un Plan d’Action National (PAN MAEP) sur cinq (5) années.
Cet atelier a permis de révéler que ce plan quinquennal dont la mise en œuvre est prévue sur la période 2010 – 2014, en ce qui concerne ses objectifs d’amélioration de la gouvernance financière par l’appui à la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent est en synergie totale avec les autres documents de programmes nationaux dédiés à cette thématique.
Ainsi, selon le président de la commission du MAEP, depuis les évènements des 21 et 22 mars 2012, il a été confirmé à l’analyse que le processus MAEP, particulièrement les recommandations du Rapport d’Evaluation Pays déclinées en Plan d’Action Nationale du MAEP, indiquent des pistes intéressantes pour faire face aux défis de l’heure. Raison de plus pour lui, d’expliquer que sa structure, en collaboration avec ses partenaires a décidé de porter des axes prioritaires d’intervention en matière d’appui à l’amélioration de la Gouvernance dans le contexte actuel.
Et d’ajouter que depuis, une série d’activités ont été organisées pour la définition d’un cadre d’action prioritaire.
A noter, que l’objectif principal visé par cet atelier est d’appuyer les autorités en charge des finances publiques par des actions de contribution à la structuration des services de contrôle des finances publiques et à une meilleure synergie entre eux.