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Mali : plus de 1000 personnes demandant l`instauration d`une justice saine regagnent la rue pour se faire entendre
Publié le mercredi 17 octobre 2012  |  Xinhua


Marche
© aBamako.com par as
Marche de soutien au ministre de la Justice Malick Coulibaly dans la lutte contre la corruption et l`impunite
15/10/2012. Bamako. De la Bourse du Travail à la Cite Administrative. Marche initiee par la Coalition d`Association des victimes de la Justice


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BAMAKO - Plus de "1000 personnes", à travers le réseau Kaïra (un réseau de Radios libres, Ndlr), ont marché lundi dans la capitale malienne pour "demander l'instauration d'une justice saine au Mali", a constaté un correspondant de Xinhua.

Expliquant les raisons de la marche, le directeur général du Réseau Kaïra, Dr Oumar Mariko, par ailleurs secrétaire général du parti SADI et député de l'opposition à l'Assemblée nationale du Mali, a fait savoir que "chaque jour, ce sont des Maliens qui viennent en nombre chez nous pour exprimer leurs problèmes. Ceux-ci soulignent qu'ils sont victimes, soit au niveau des litiges fonciers, soit dans d'autres domaines notamment les licenciements abusifs".

M. Mariko a aussi expliqué : "A Kaïra, nous ne sommes pas une institution, raison pour laquelle, nous avons décidé de marcher pour interpeller les autorités. Tous ces manifestants sont des victimes d'injustice sociale."

Partie de la bourse du Travail, la marche a pris fin à la cité ministérielle d'où les manifestants ont remis leur "doléance" relative à l'instauration d'une "justice saine au Mali".

En recevant leur doléance qui remet en cause entre autres les "privatisations abusives des entreprises maliennes", le ministre malien de la justice, M. Marck Coulibaly, a laissé entendre : "Nous, mes collaborateurs et moi-même, oeuvrons nuit et jour dans le sens du meilleur fonctionnement de la justice dans notre pays".

Par ailleurs, le directeur du réseau Kaïra a déploré ce qu' il appelle les "dénonciations non fondées" de certains de ses compatriotes.

"On dit que c'est nous (membres du réseau Kaïra) qui sommes à la base des violences au Mali à travers nos propos. Ce qui est archi faux. Bien au contraire, c'est qui nous sommes victimes de violence depuis la création de nos antennes. A Bamako et à l'intérieur du pays, certains de nos employés sont agressés physiquement, sans compter la destruction de nos matériels".

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