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CICR : la situation humanitaire reste préoccupante dans le nord du Mali
Publié le mercredi 17 octobre 2012  |  Xinhua


Réfugiés
© Getty Images par DR
Réfugiés maliens dans le camp de réfugiés près de M`bere Bassiknou dans la région du sud-ouest de Nema
Le 2 mai 2012. Plus de 320.000 personnes ont fui leurs foyers au Mali depuis la mi-Janvier, plus de la moitié cherchent refuge dans les pays voisins


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GENEVE - Aux conséquences du conflit armé s'ajoutent le coût élevé des denrées alimentaires et les inondations récentes qui ont détruit une partie des cultures, la situation humanitaire dans le nord du Mali continue de se détériorer, a annoncé mardi le Comité international de la Croix- Rouge (CICR).

« Les denrées alimentaires de base sont devenues difficiles d'accès pour la majorité des familles des régions de Tombouctou, Kidal, Mopti et Gao en raison de leur prix élevé », a expliqueé Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation régionale du CICR pour le Mali et le Niger.

« Les récoltes auraient pu être bonnes cette année, mais la situation sécuritaire et le manque d'intrants agricoles durant la période de plantation n'ont pas permis de profiter pleinement de la saison agricole », a indiqué M. Marti.

De plus, de fortes pluies ont inondé certaines régions, renforçant la précarité des populations dont les besoins alimentaires sont accrus bien que ce soit en pleine période de récolte, a-t-il dit.

Pour venir en aide aux populations les plus vulnérables, le CICR et la Croix-Rouge malienne ont poursuivi leur aide alimentaire dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et Mopti. De nouvelles distributions de mil, riz, haricots, huile et sel de cuisine pour 420 000 personnes ont pu démarrer suite à un nouvel appel de fonds du CICR en septembre (25 millions de francs suisses, soit plus de 20 millions d'euros).

« Nous allons continuer à distribuer des vivres aux populations les plus vulnérables dont les réserves sont épuisées », a précisé Jean-Nicolas Marti.

« Cela permettra de couvrir leurs besoins immédiats, de préserver leurs moyens d'existence et d'identifier des actions futures pour soutenir leurs mécanismes de subsistance », a-t-il ajouté.

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