Depuis le mercredi 10 octobre dernier, le centre hospitalier universitaire Gabriel Touré a un nouveau directeur général. Il s’agit de l’ancien secrétaire général du ministère de la Santé Lancéni Konaté. Le choix du ministre de la santé Zoumana Makadji porté sur ce professionnel n’est pas fortuit. D’abord, Lancéni Konaté pour ses proches collaborateurs est un gros travailleur, incorruptible, croyant et surtout un grand pratiquant de l’islam. Ensuite, il est indiqué comme étant l’homme qui peut continuer sans ambigüité d’énormes chantiers entamés par son prédécesseur Dr Abdoulaye Néné Coulibaly. Il aura aussi comme mission de rassembler l’ensemble des travailleurs de l’hôpital Gabriel Touré. Faut-il le souligner, depuis un certain temps, l’administration et le syndicat du CHU-Gabriel Touré se voient en chien de faïence, handicapant du coup le travail collégial dans cette structure sanitaire et non la moindre du pays.
A noter que la nomination de Lancéni Konaté à la tête de Gabriel Touré n’est qu’une reconnaissance des nouvelles autorités pour réparer l’injustice dont M. Konaté a été victime et cloué sous les verrous sous le régime d’ATT. Inculpé sur du faux, comme ça été toujours le cas pour imitation de signature, Lancéni passe quelques mois en prison avant d’être blanchi pour faute de preuves. Il attend le paiement en liquidité de ses dommages et intérêts s’élevant à des dizaines de millions de CFA. Bon vent à M. Konaté, l’homme au chapelet noir. Allah k’a tignè dèmè.