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La main dans le sac : Zakiatou Ouallet confirme qu’elle est rebelle
Publié le vendredi 11 mai 2012   |  Zénith Balé




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Domiciliée à Kati après son passage au gouvernement, Zakiatou Ouallet a reçu la visite des casseurs suite aux manifestations des femmes de Kati contre le traitement inhumain infligé par les bandits armés à leurs époux ou enfants laissés pour compte par le Président Att. A l’époque, d’aucuns ont crié à la chasse aux sorcières contre les touaregs. Alors l’heure de vérité a sonné pour Zakiatou Ouallet qui, avec Ag Attaher au nom du MNLA, et Yasmina Oubouzar (Mouvement Autonome Kabyle) ont rencontré avant-hier mercredi les législateurs belges et européens en Belgique. Comme quoi la casse chez elle est justifiée.


Insécurité routière a l’hippodrome

Un camion-remorque obstrue la circulation

C’est tôt hier matin que les populations de l’Hippodrome, Sikoroni, Banconi et autres quartiers se sont heurtées à la difficulté de la circulation. Patrouilles ordonnées et désordonnées faisant foi dans la capitale, les uns et les autres s’inquiétaient en observant la longue file de véhicules de transport et personnel. Mais, à quelques mètres, chacun s’indigne, c’est un gros porteur qui obstrue la circulation. Autour, le commissaire Ibrahim Kébé chargé de la voie publique au 3ème arrondissement et ses hommes pour soulager les passagers.

La voie Hippodrome-Sikoroni était presque impraticable jusqu’au milieu de la journée d’hier jeudi 10 mai 2012 lorsque nous avons fait un saut pour constater les faits. C’était sous l’effet d’un camion-remorque qui voulait faire demi-tour dans un endroit où même il est interdit à une moto d’y faire. Alors, ce qui devait arriver arriva, plein de fûts d’huiles il bloque presque toutes les deux voies. C’est-à-dire l’aller et le retour.

Les populations de ces quartiers ont souffert hier pour se frayer un chemin, qui pour rejoindre la ville ou qui pour retourner à la maison. L’incivisme catégorisé aidant, un «faux» chauffeur ou dépassé a tenté de faire demi-tour dans un rayon impossible. Ainsi, il se heurta aux garde-fous de la voie publique alors il obstrue toute la voie. Ce qui est marrant et énervant c’est qu’aucune indication n’a été faite par le chauffeur pour indiquer qu’il y a un danger à ce niveau. Alertés par des connaissances, nous nous sommes rendus sur le lieu et nous rencontrons le commissaire Kébé et ses hommes, et puis Youssouf Sidibé, Promoteur de l’auto-école « La Référence » non moins Président de l’Association malienne pour la prévention et la sécurité routière (AMPSER).

Selon M. Kébé, il a été averti par les autorités communales de prendre rapidement les dispositions pour la fluidité de la circulation, d’où leur présence. En ce moment précis, il n’était pas à mesure de nous donner aucune information utile. Car, il est arrivé trouvé que les pièces afférentes au véhicule avaient été prises par les éléments de la patrouille. Et le chauffeur était absent.

Sur le plan technique, M. Youssouf Sidibé dit que le chauffeur est en faute. Car, dit-il, il a fait une fausse manœuvre puisqu’il est formellement interdit par le code de la route de faire un demi-tour à ce niveau et même par un motocycliste. Au vu du renversement de la carrosserie du véhicule, dit-il, il y a deux facteurs : le poids du contenu et la longueur du véhicule. Ce véhicule, s’indigne-t-il, ne doit même pas circuler car tous ses pneus sont défectueux. Pire, observe-t-il, ce chauffeur est-il un vrai chauffeur tout simplement parce que soutient-il «je n’ai vu aucun panneau de signalisation ni d’un ou de l’autre côté». Alors, affirme-t-il, un véhicule en panne doit être signalé par les triangles de pré signalisation placés au moins 30m avant le véhicule en panne. Ce qui n’existe pas.

Ayant bloqué la presque totalité des voies, les gros cars étaient contraints à emprunter le sens interdit pour se frayer un chemin. Sur ce point, M. Sidibé estime que le code s’y oppose formellement.

Enfin, ceci permet à chacun de jouer sa partition. D’abord, le contrôle technique est mis en cause car il est inadmissible qu’un tel véhicule puisse porter le sceau de ce service de contrôle à son état actuel. Et puis aux agents routiers d’être plus vigilants mais fermes dans l’application des textes à certains niveaux pour éviter la catastrophe.

B. DABO

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