ATT, un président qui a fui sa responsabilité et fui son pays suite au coup de force salutaire des militaires doit se réjouir, dans sa retraite dorée, de Dakar. Et pour cause : ses anciens amis et compagnons émergent petit à petit et se font une place au soleil. Certains rétorqueront certainement que ces personnes sont des Maliens à part entière. Soit. Mais leur gestion de la « Res publica » c’est-à-dire la chose publique, a été catastrophique. C’est le cas de « Madame Maïga » Sina Damba, parachutée à l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes.
Beaucoup s’accordent à dire qu’un audit s’impose au département de la famille et de la femme où elle a régné en véritable dictatrice. Pis, cette dame avait même un peu délaissé son parti, le CNID, à telle enseigne qu’elle s’apparentait plus au mouvement citoyen, ou plus concrètement au PDES. Celle dont la gestion familiale est jugée comme calamiteuse ne doit-elle pas répondre aussi de ses actes ? Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra doit avoir conscience de ces aspects ainsi que les membres du gouvernement. Autrement, nous basculerons dans le consensualisme ambiancé inefficace et pusillanime dessiné et façonné par ATT et qui est à l’origine de la corruption à grande échelle sous son règne. Nous y reviendrons.