Le secrétaire général de l’ONU devra se concerter avec la CEDEAO et l’Union africaine pour présenter dans un délai de 30 jours des recommandations détaillées en vue d’une intervention, notamment »un concept opérationnel » » et une liste de troupes. La tenue de cette rencontre a été confirmée par le gofernement, le mercredi dernier. Les autorités maliennes ont indiqué que c’est la Commission de l’Union africaine qui va organiser, le 19 octobre à Bamako une réunion ministérielle du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali. Ladite rencontre vise à permettre des échanges de vues sur l’évolution de la crise malienne et d’identifier les solutions pouvant venir à bout des activités des groupes armés et mettre fin à la situation d’occupation du nord du Mali.
Elle servira de baptême de feu pour la Sud africaine, Dlamini Zuma, qui vient de prendre fonction à la tête de la Commission UA. Les participants à la rencontre sont : les représentants de tous les pays voisins du Mali, le Nigéria, le Tchad, la Libye, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, les pays africains membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Espagne, l’Allemagne, le Japon, l’Union africaine, la CEDEAO, l’ONU, l’Union européenne et l’Organisation internationale de la francophonie. Comme dit l’autre tout est bien qui finit bien. L’épilogue de la crise du septentrion est forcement dans cette logique.