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L'Indépendant N° 3125 du 17/10/2012

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Dramane Diarra président de l’AGDM lors d’un point de presse : « mon organisation n’est pas prête à soutenir un gouvernement incapable »
Publié le mercredi 17 octobre 2012  |  L'Indépendant




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Les responsables de l’alliance des générations démocratiques du Mali (AGDM) étaient face à la presse le samedi 13 octobre dernier. C’est la maison de la presse de Bamako qui a servi de cadre à ce point de presse animé par le président de l’AGDM, Dramane Diarra et sa vice-présidente et non moins présidente de la CAFO, Mme Traoré Oumou Touré. L’objectif de cette rencontre était de faire des propositions de sortie de crise sécuritaire et institutionnelle à laquelle notre pays est confronté.

La jeune génération qui a participé aux évènements du 26 mars 1991 n’est pas restée les bras croisé dans cette situation de crise que le Mali traverse. Elle s’est retrouvée au sein d’un regroupement dénommé l’Alliance des générations démocratiques du Mali (AGDM) pour défendre la démocratie malienne menacée depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Soucieux de l’avenir de cette démocratie obtenue il y a de cela 20 ans, le conférencier, Dramane Diarra, propose l’organisation des élections avant la libération des zones occupées. Selon lui « pour que notre pays puisse sortir de cette crise rapidement, il faut que le processus électoral soit mis en place. Le gouvernement de la transition ne doit pas négliger la révision des listes électorales et le choix du fichier qui permet de parvenir à des élections libres et transparentes. Et le gouvernement actuel vient de montrer ses limites par l’annulation de la révision annuelle des listes électorales« . Dramane Diarra a déclaré que son organisation n’est pas prête a soutenir un gouvernement incapable de gérer la transition dans la mesure où l’administration est toujours absente dans les trois régions du Nord du Mali.

Le gouvernement formé, le 20 août dernier a déjà montré ses limites par le manque de résultats parce qu’aucun acte n’a été posé pour la libération de la partie septentrionale de notre pays. Il a rappelé que « nous avons perdu inutilement du temps pour la mise en place des organes de la transition. Aujourd’hui nous constatons que ce gouvernement veut ajuster dans d’autres domaines qui ne sont pas dans ses objectifs majeurs » a-t-il ajouté. Le président Diarra a soutenu qu’il y a d’autres urgences entre autres : le respect scrupuleux de la constitution et des textes qui régissent notre pays, le rétablissement sans délai du processus électoral, la révision annuelle des listes électorales, le choix d’un fichier électoral consensuel. L’élaboration d’un chronogramme pour la tenue des élections sur la période qui reste pour la transition.

Cléophas TYENOU

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