En plus des 53 députés du groupe parlementaire Adéma, l’honorable Me Kassoum Tapo ne cesse d’enregistrer des ralliements autour de sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale pour succéder au Pr Dioncounda Traoré, devenu président de la République par intérim.
Maitre Kassoum Tapo
Contrairement au complot » tous contre l’Adéma » qui était redouté par certains observateurs, plusieurs autres groupes parlementaires seraient disposé à apporter leur soutien au député élu à Mopti et non moins ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Mali.
Selon nos informations, le groupe parlementaire PDES serait déjà acquis à la cause du parti de l’abeille et de son candidat au perchoir, Me Kassoum Tapo. Avec à sa tête l’honorable Ousmane Bah, élu à Macina, ajouté à l’influence du 3 ème vice-président du PDES et de l’Assemblée nationale, l’honorable Hamadaou Sylla, le parti des héritiers du président Amadou Toumani Touré , ne fait pas mystère de sa proximité avec le parti de l’abeille. Les groupes parlementaires MPR, RPM, PARENA et CNID seraient aussi prêts à soutenir Me Kassoum Tapo pour le hisser sur le perchoir.
Rappelons que l’article 17 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans son alinéa 1er dispose qu’en cas d’empêchement (missions, maladie, etc) du président de l’Hémicycle, il est remplacé par ses vice-présidents dans l’ordre de préséance. Le 2 éme alinéa de cet article exige qu’en cas de vacance, le nouveau président de l’Assemblée nationale doit être élu dans les conditions définies dans ledit texte. Il doit donc être procédé à l’élection d’un nouveau président de l’Assemblée nationale pour permettre à l’institution de jouer tout son rôle.
Il faut préciser enfin qu’il y a une convention signée entre l’Adéma et l’URD (les deux partis les mieux représentés avec respectivement 53 et 29 députés) pour diriger l’Assemblée nationale. Cette convention attribue le poste de président de l’institution à l’Adéma, le 1er vice-président à l’URD, le 2ème à l’Adéma, le 3ème aux indépendants (CODI devenu PDES, 17 députés), le 4ème à avec l’URD, le 5ème au RPM (10 députés), etc. Ce document réservait la première questure à l’Adéma, la deuxième à l’URD.