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Editorial : Trompeuse assurance
Publié le mercredi 17 octobre 2012  |  Le Journal


Blaise
© Autre presse par de
Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso et Afrique de l`Ouest le médiateur de la crise Mali


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A quel jeu joue Blaise ? C’est à croire qu’il se moque de tout le monde, à moins d’être le plus informé de la situation de crise au Nord du Mali. Tandis que les Nations unies s’égosillent à demander depuis belle lurette des comptes à rendre - notamment les moyens et modalités du déploiement envisagé et spécialement, le concept d’opérations, les capacités de constitution de la force, ses effectifs et son coût financier- pour qu’elles puissent enfin permettre de financer la guerre au Nord de notre pays, le président burkinabé répond que la Cedeao n’a pas besoin de troupes internationales hors Afrique, qu’elle a ses troupes stationnées et prêtes au combat et que bref, elle a tout planifié.

Avec un calme olympien, il répond aux journalistes comme si de rien n’était sauf qu’il leur faut juste un appui logistique, financier….pour démarrer. Or, tout le monde sait que la Cedeao n’est pas une machine de guerre, qu’elle est là juste pour tenter de faire peur à Sanogo, en brandissant l’embargo, ou pour amuser la galerie, comme en Côte d’Ivoire, en attendant qu’interviennent les forces de la Lucorne pour déloger Gbagbo. D’où Blaise tient-il donc cette assurance qui fait croire que la Cedeao est prête? Il a, bien sûr, parlé de secret qu’on ne peut dévoiler, puisqu’il s’agit de guerre. C’est de bonne guerre ! On peut donc comprendre que ce plan ne soit pas détaillé jusqu’à présent et présenté aux Nu. Malgré tout, on attend vraiment de la Cedeao des explications, car si ces affaires ne se dévoilent pas en temps de guerre, on risque d’attendre encore longtemps, puisque de toute façon, les Nu ne financeront pas des choses cachées, puisqu’elles tiennent à la transparence de la gestion de leurs fonds. C’est le moins qu’elles puissent demander. Même si, en temps de guerre, on doit aussi tromper l’ennemi en cachant ses faiblesses. Ou en multipliant les stratégies, puisqu’il faut auparavant, comme l’a dit Blaise, vider le contentieux politique avec le Mnla et Ansar Dine, car, ils sont Maliens. Et surtout les déconnecter avec les terroristes. Ce qui rend vraiment l’opération plus compliquée, quoique Blaise, imperturbable, en parle comme si de rien n’était.


Baba Dembélé

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