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Après les 40 jours de Dioncounda : Qui prendra le relai ?
Publié le vendredi 11 mai 2012   |  L'Indicateur Renouveau


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© Getty Images par DR
Début du sommet ouest-africain sur les crises au Mali et Guinée-Bissau
Dakar, Sénégal, 03 Mai 2012


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Les 40 jours de présidence accordés au Pr. Dioncounda Traoré par l’accord-cadre signé entre le CNRDRE et la Cédéao le 6 avril dernier prennent fin le 22 mai 2012. La question que les Maliens se posent est la suivante : qui prendra les rênes du pouvoir après ?

Comme prévu par la Constitution du 25 février 1991 et l’accord-cadre signé entre le CNRDRE et le médiateur de la Cédéao, le mandat intérimaire du Pr. Dioncouda Traoré doit prendre fin dans 40 jours (12 avril au 22 mai), et par conséquent la nomination du président de la transition fera l’objet d’échange entre les partis signataires.

C’est ainsi que la délégation du médiateur a été reçu à Kati, le 9 mai dernier. Il s’agissait au cours de cette rencontre, de discuter avec la junte militaire sur la durée de la transition qui a été fixée à 12 mois, lors du sommet des chefs d’Etats de la Cédéao à Abidjan et de nommer enfin un président de la transition.

Cette décision a été rejetée en bloc par la junte qui l’a considéré comme une violation de l’accord-cadre. Dans cette première rencontre à Kati, la junte militaire et la délégation du médiateur, les deux partis n’ont pas eu un terrain d’entente sur les points inscrits. La junte a affirmé qu’elle n’est pas d’accord sur la durée de la transition à 12 mois et le maintien de Dioncounda Traoré comme président de la transition.

Cette position des militaires montrent leur intention à s’emparer du fauteuil présidentiel. Et les incompréhensions risquent de plonger le Mali dans une profonde crise politique. Pourtant, la population avait pensé que la signature de l’accord et rétablissement de l’ordre constitutionnelle serait une feuille de route qui permettra le pays de sortir dans ses multiples crises.

Mais les résultats de cette première rencontre laissent croire aux Maliens que la situation est loin d’être résolue. Les questions que les Maliens posent sont les suivantes : que deviendra le Mali après le 22 mai ? Quel rôle jouera le Comité national pour redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) ? Faut-il maintenir Dioncounda ?

Mais de tout compte fait, la délégation a assuré la population, qu’elle reste optimiste par rapport à l’évolution des choses. Que Dieu sauve le Mali !

Nabila Ibrahim Sogoba

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