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Affrontements entre militaires : Soixante-dix personnes interpellées dont 10 officiers
Publié le vendredi 11 mai 2012   |  L'Indicateur Renouveau


Les
© Reuters
Les troupes de la junte militaire qui a procédé à un coup d`État en mars dernier, garde une rue après une reprise des combats à Bamako


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arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte suite aux affrontements (du 30 avril au week-end dernier) entre les forces fidèles à la junte militaire et des éléments de la compagnie Para.

Sur les 70 personnes ainsi interpellées, 55 ont été déjà entendues par la justice. Et dans ce groupe, on note 23 militaires dont 10 officiers, et 32 civils qui sont de nationalités différentes (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Sénégal).

Les auditions se poursuivent. Selon une source proche du dossier, le Premier ministre de transition, Dr. Cheick Modibo Diarra, a instruit au ministre de la Justice que « toutes les personnes dont le délais de garde à vue est arrivé à terme soient déférées ou libérées si rien n’est retenu contre elles ».



Crise politique au Mali :

Il faut aider la junte à regagner les casernes

Après le retour à une vie constitutionnelle normale, les Maliens doivent aider la junte militaire à céder la place aux civils. Et cela, à travers l’octroi des garanties pour ses membres.

Le coup d’Etat est déjà consommé, on ne peut plus y revenir, ce qui sied parfaitement avec cet adage selon lequel « on ne plus ramasser l’eau versée ». Il faut trouver les voies et moyens pour amener les auteurs du coup d’Etat à rejoindre leurs frères d’armes. Car, nulle part au monde on n’aura vu une junte militaire qui renverse un régime et s’en aller le lendemain sans un minimum de garantie pour se mettre à l’abri.

Le cas de l’ex-président en est une illustration parfaite. Lorsque ce dernier a renversé le régime de Moussa Traoré, le président de la République d’alors, Alpha Oumar Konaré, lui a accordé une immunité personnelle allant de son incorporation à l’armée en 1969 jusqu’aux événements du 26 mars.

Alors, pourquoi ne pas faire autant pour cette junte afin de revenir à une vie constitutionnelle définitive au lieu de continuer à l’incriminer. La junte craint des représailles après son départ. Déjà un accord-cadre a été paraphé entre la Cédéao et le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de d’Etat (CNRDRE). Il faut poursuivre le dialogue avec le contenu de cet accord qui prévoit d’ailleurs des solutions de sortie de crise.

Ben Dao

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