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Le Républicain N° 4489 du 15/10/2012

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Tabaski 2012 / Malgré les dispositions prises par l’Etat, le prix des moutons prend l’ascenseur
Publié le vendredi 19 octobre 2012  |  Le Républicain


Fete
© aBamako.com par as
Fete de la Tabaski: Moutons dans les marchés de Bamako.
Lundi 15 octobre 2012. Bamako. L`occupation des grandes zones productrices de bétail a un impact négatif sur la fourniture de bétail cette année.


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L’Aïd el Kébir ou Tabaski, communément appelée fête du mouton, va être fêtée dans notre pays le vendredi 26 juin prochain. Un évènement très important dans la vie des musulmans. Pour la circonstance, l’Etat du Mali a décidé d’annuler les taxes sur le transport des moutons deux semaines avant et une semaine après la fête. A cela s’ajoute une « Opération Tabaski » de vente promotionnelle de moutons qui se tient sous la férule du Programme d’appui au développement de l’élevage dans le Sahel occidental (PADESO), qui relève du ministère de l’élevage et de la pêche. Pour cette quatrième édition, plus de 4000 têtes sont à vendre et les prix varient entre25 000 FCFA et 100000 FCFA. Et pourtant l’impact de ces mesures n’est pas perceptible sur le marché des moutons.

Malgré ces deux mesures prises, pour la circonstance par les autorités, on constate sur le terrain que les marchés du District sont mal approvisionnés. Pire encore, les prix du mouton ont pris de l’ascenseur. Conséquences. Trouver un mouton à la taille de sa bourse devient un parcours de combattant pour les chefs de famille qui trainent les pieds. Ainsi, à quelques jours de la fête de tabaski, les vendeurs et les acheteurs de moutons ont la grise mine. La crise est passée par là. Lors des fêtes passées, le marché était principalement ravitaillé par les animaux venant des régions nord du pays. En raison de la crise sécuritaire qui prévaut dans ces régions, le marché est essentiellement ravitaillé, cette année, par les animaux en provenance de la Mauritanie via les localités comme Nara, Nioro du sahel, Niono, Diéma, Didiéni etc. Autres raisons évoquées au sujet du faible approvisionnement des marchés de la capitale, les inondations qui ont touchées les villages qui se situent au bord du fleuve dans les régions septentrionales où beaucoup d’animaux ont été emportés par les eaux selon certaines sources. Selon Sidi Coulibaly, vendeur de moutons à l’Hippodrome, les animaux sont transportés par camion depuis les localités citées. Mais le convoi fait l’objet de beaucoup de tracasserie aux différents postes de contrôle. Et cela, malgré que l’Etat a pris la mesure de laisser tomber les taxes sur le transport du bétail. « Nous avons appris que l’état a annulé les taxes sur les moutons mais pour chaque voyage, malheureusement, nous continuons toujours à payer les taxes. Nous payons 2500 FCFA par camion contre 1000 FCFA précédemment. Le seul soulagement c’est au niveau du tarif de l’occupation des lieux. Chaque trois jours, nous payons 500 FCFA contre 1000FCFA avant » a-t-il expliqué. Cette année, sur le marché, la fourchette d’achat du mouton varie entre 37 500 FCFA et 200 000 FCFA et cela en fonction de la qualité de l’animal chez Sidi Coulibaly. Une somme jugée exorbitant pour les acheteurs. Le constat est là. Pour le moment ce n’est pas encore la grande affluence chez les vendeurs des moutons. À notre passage, Sidi Coulibaly, arrivé avec quarante têtes de moutons de Nara, attendait toujours son premier client de la journée. Il n’empêche, chacun fait de son mieux pour se procurer un beau bélier et d’avoir une bonne mine, le jour de l’Aïd El Kébir.

Madiassa Kaba Diakité Abdoulaye Ouattara


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