Les responsables de l’Alliance des Générations Démocratiques du Mali (AGDM) ont animé une conférence de presse, samedi 13 Octobre dernier, à la Maison de la Presse, pour donner leurs points de vue sur la situation sociopolitique du pays.
Animé par M. Dramane Diarra, Président de l’AGDM, à ses cotés entre autres Mme Traoré, président de la CAFO et M. Moulaye Haidara, cette jeune Alliance créée le 15 septembre 2012, relève de la Société Civile et est à but non lucratif. Elle a pour objectifs : de défendre et promouvoir la démocratie et l’Etat au Mali en particulier, et de par le monde en général ; de regrouper tous les démocrates Maliens quelques soient leur orientation politique, idéologique, confessionnelle et leur race ; de cultiver l’excellence et la probité dans la gestion des affaires, notamment les affaires publiques ; d’œuvrer au développement de la République du Mali, selon les documents donnés aux journalistes.
D’entrée de jeu les conférenciers ont rappelé les causes de la crise. Ces causes disent-ils, paraissent multiformes, lointaines et immédiates. Il s’agit entre autres de la crise sécuritaire, qui, selon les conférenciers la résurgence des rebellions et attaques à mains armées dans le Nord Mali ; la volonté inouïe des autorités à vouloir gérer la question par le dialogue ; la signature d’accords portant le genre de tous les dangers (insertion massive des insurgés dans les corps d’armée et dans l’Administration, démantèlement des garnisons au Nord du pays.
S’agissant de la crise sociopolitique, les conférenciers ont précisé que l’affaiblissement des institutions par le consensus ; l’impunité généralisée, la faillite de la classe politique (jeu institution, éducation des populations).
Parlant de la gestion du coup d’Etat, les conférenciers ont précisé qu’elle s’est caractérisée par l’attitude dubitative des Maliens ; la promptitude de la communauté internationale (CEDEAO, USA) dans la réprobation du push et pour le retour à l’ordre constitutionnel ; la mauvaise foi quant à la poursuite des objectifs de la transition. Concernant les conséquences de cette gestion, qui est, selon les conférenciers l’absence d’un gouvernement, un mois après le push ; la partition du Mali ; un gouvernement pas vraiment d’union nationale, à présent, avec des incompétences notoires.
En fin, les conférenciers ont préconisé des dispositions urgentes à prendre, qui est, selon eux « le respect scrupuleux de la constitution et des lois ; le rétablissement, sans délai, du processus électoral (révision annuelle des listes électorales, choix du fichier électoral, diffusion du chronogramme électoral et son respect) ; la sanction (démission) des ministres qui violent la constitution et les lois, pourquoi pas du gouvernement », disent-ils.