Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Bamako Hebdo N° 363 du

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Société

Situation politico-sécuritaire au Mali : La jeune artiste Fatoumata Diawara demande aux Maliens de rester unis
Publié le samedi 20 octobre 2012  |  Bamako Hebdo


Grande
© aBamako.com par as
Grande marche citoyenne pour la libération du Nord organisée par le FDR-ADPS-COREN-Forces vives du Mali
11 octobre 2012. Bamako.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’artiste musicienne, comédienne et actrice de cinéma, Fatoumata Diawara séjourne actuellement à Bamako. Fatou, comme l’appellent ses intimes, est venue s’enquérir de la situation dans son pays, qui traverse une crise sans précédent dans son histoire. Plusieurs fois interpellée sur la situation au Mali, surtout après ses concerts en Europe, la jeune artiste a décidé de venir voir, sentir et échanger avec ses parents, amis et connaissances.

En même temps, elle parle de son album intitulé »Fatou », le diminutif de son prénom.

C »est au mois de février dernier, qu’elle devrait être à Bamako pour la sortie officielle de son album intitulé ‘‘Fatou ». Mais, malheureusement, en raison des événements dans notre pays, elle n’a pas pu faire le déplacement. »Ça a beaucoup joué sur moi, pendant toute ma tournée de l’été. Je portais mon pays dans mon cœur. Chaque concert était un combat pour moi. Je parlais de la situation au Mali, pendant et après mes concerts ». Selon Fatou, il y a trop de questions sur le Mali. Donc, elle était obligée de venir s’imprégner au pays pour savoir quoi dire à ceux qui accordent beaucoup d’importance au Mali. Fatoumata Diawara revenait d’une tournée aux Etats-Unis et préparait un concert à la Cigale à Paris. Pour elle, entre les deux concerts, il était nécessaire qu’elle passe par Bamako, avant de continuer sur Paris. Parlant de son album intitulé »Fatou’‘, elle dira que les Anglais ont du mal a prononcer Fatoumata Diawara. C’est pourquoi, dira-t-elle, son album porte le nom de ‘‘Fatou’‘ le diminutif de son prénom. «Fatou est un album qui a été fait de façon minimaliste.

Il n’y a pas de percussion. On n’a pas eu la chance de mettre le kamalen n’goni ou le n’goni. Tout a été fait par moi-même. Il est composé de 12 titres, mais j’ai ajouté le titre Tounkan.

L’album est distribué par Oumou Sangaré. Parmi les 12 titres, il y a une chanson sur l’excision. Cette chanson pose de question de savoir ‘‘si on a encore besoin de l’excision ».

Les autres titres parlent de la femme africaine d’aujourd’hui. ‘‘ J’essaye de défendre son image, parce que quand je monte sur scène, je ne mets plus de collant, plus de casquette.

Je m’habille en africaine, avec un foulard sur la tête et je prend une guitare électrique. Je joue sur l’évolution de la femme africaine. Je parle aussi des thèmes de la société, les femmes et leur droiture envers les enfants qu’elles adoptent. Je parle des enfants pour que les gens soient impartiaux entre leurs enfants des autres’‘. En gros, Fatou parle des thèmes qu’elle a vécu ou fait l’expérience. Cet album est une production d’Oumou Sangaré, qui est aussi la marraine de l’artiste. Le DVD et le CD sont en vente chez Oumou Sangaré. Il y a même un titre qui rend hommage à la diva du Wassoulou. Après dix ans de carrière cinématographique et de théâtre, Fatoumata Diawara est actuellement plus musicienne que comédienne. Elle a fait beaucoup de théâtre en Europe. Aujourd’hui, elle ne prépare que des concerts en live. ‘‘La musique est venue avec force.

On dirait que je ne fais que de la musique. Je fais plein de live ». Cependant, elle vient de boucler le tournage d’un long métrage dans lequel, elle joue un rôle clé. Un film franco-guinéen, dont une partie a été tournée en France, et une autre en Guinée Conakry. C’est le film du grand réalisateur guinéen, Cheick Famady Camara. Le film en question sera à la prochaine édition du Fespaco en 2013 à Ouagadougou. Comme projet, elle veut venir faire la dédicace de son album à Bamako, précédée d’une campagne de promotion en décembre. Elle est aussi sur la production de son deuxième album. »Je devrais faire tout cela avant et je devrais jouer au Blonba qui a été malheureusement fermée. Je pleure pour cela. J’ai Blonba dans mon cœur car, un lieu culturel est sacré pour tout artiste.

La fermeture de Blonba est le problème tous les artistes. Il faut trouver un autre lieu. Il faut que je vienne avec mes musiciens faire un live. Il se peut que je vienne pour le festival de Ségou. On est en train de préparer ça ». Enfin Fatoumata Diawara a demandé aux Maliens de rester unis. Car, selon elle, seule l’union fait la force.

 Commentaires