24 heures à peine après la rencontre du groupe de contact à Bamako le week-end dernier, les islamistes font encore parler d’eux au Nord de notre pays. Une centaine d’entre eux, chassés du Soudan où une guerre fratricide oppose celui-ci à son voisin du sud, sont annoncés à Kidal et à Tombouctou.
L’arrivée de nouveaux groupes de « fous de Dieu » (elle n’est confirmée par les habitants des deux villes), corrobore de facto l’information selon laquelle le nord du Mali devient un nid de bandits armés du monde se prévalant d’une guerre sainte.
Du côté de la communauté internationale, le message est clair : il faut libérer le territoire occupé du Mali et organiser les élections dès les premiers mois de 2013.