Les institutions bancaires donnent de plus en plus de la visibilité à leur responsabilité sociétale. Certaines d’entre elles sont engagées dans la lutte contre les maladies qui représentent de réels problèmes de santé dans notre pays. C’est dans cet esprit que la Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Mali (BICIM) a entrepris d’aider à la lutte contre le paludisme. Elle a initié en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), une campagne de distribution de moustiquaires imprégnées le week-end dernier à Baco Djicoroni en Commune V.
Le lancement de la campagne s’est déroulé en présence du directeur général de la BICIM, Marc Tempels, du responsable de la communication de la banque à l’échelle africaine, Malick Diaw, et de la directrice régionale de la santé du district de Bamako, Mme Diallo Fanta Siby. On notait aussi la participation du directeur du PLNP, le Dr Klénon Traoré, du 5è adjoint au maire de la Commune V, Moussa Tembiné, du président de l’Association de santé communautaire de Baco Djicoroni, Mamadou Baba Sangaré, et de nombre d’invités.
L’initiative de la BICIM, soutenue par le groupe BNP Paribas, s’inscrit dans une vision globale de lutte contre le paludisme. Le choix de Baco Djicoroni s’explique, selon les responsables de l’institution bancaire, par une prévalence élevée de paludisme dans ce quartier mais aussi par le fait que la BICIM y a ouvert une agence. Grâce à cette campagne de distribution de moustiquaires imprégnées, la BICIM contribuera à réduire l’incidence du paludisme sur les couches vulnérables, c’est-à-dire les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes.
Les affiches de la BICIM affichaient des messages comme : « 365 jours sur 365, dormez sous une moustiquaire imprégnée » où «la BICIM et la Fondation BNP Paribas s’engagent dans la lutte contre le paludisme au Mali ».
Pour le directeur général de la banque, l’initiative marque une étape majeure de la présence de son institution dans notre pays. « La BICIM et le groupe BNP Paribas entendent ainsi prendre part au développement non seulement du Mali, à travers une activité de banquier participant pleinement au financement des secteurs productifs de l’économie, des projets des salariés, des investissements des artisans, de l’activité des commerçants et du développement du secteur industriel et agricole. Elle veut aussi soutenir avec la Fondation BNP Paribas les populations les plus démunies, exerçant ainsi pleinement les impératifs de responsabilité sociale et environnementale que le groupe s’est donnés », a souligné Marc Tempels. Le patron de la BICIM a relevé qu’il ne s’agit pas simplement de distribuer des moustiquaires imprégnées mais aussi d’accompagner par des activités de changement de comportements.
Pour la directrice régionale de la santé du district de Bamako, la lutte contre le paludisme participe des priorités gouvernementales. Mme Diallo Fanta Siby a aussi apprécié le niveau d’intervention. La banque a choisi le niveau opérationnel. C’est un choix judicieux, a-t-elle jugé. Dans la lutte contre le paludisme, les moustiquaires imprégnées constituent une stratégie avérée de prévention.
Le 5è adjoint du maire de la Commune V a noté que les moustiquaires imprégnées permettent de réduire de 50% les épisodes de paludisme et de 10% les décès chez les enfants de moins de 5 ans.
La BICIM mène d’autres actions d’accompagnement des programmes de santé. Elle a initié entre autres des actions avec les sociétés de micro-finance pour lutter contre la pauvreté et accompagne le programme Pesinet, un projet de suivi médical des enfants à domicile dans le but de réduire la mortalité infantile.