Les syndicats de la société Transrail étaient de nouveau face à la presse pour fustiger le plan de liquidation de Transrail, signé le 5 octobre entre les ministres des Transports du Sénégal et du Mali.
La conférence de presse, animée par les responsables syndicaux, s’est déroulée à la Bourse du Travail le jeudi 18 octobre 2012.
Le porte-parole des syndicats, Abdoulaye Berthé, après avoir été interpellé par la police, a rappelé le processus de privatisation de la Régie des chemins de fer, cédée à Transrail le 1er décembre 2003. Si au départ, la société Transrail a rencontré d’énormes problèmes pour faire face au cahier de charge, le syndicaliste reconnait qu’à la date d’aujourd’hui elle est parvenue à combler le déficit et à régulariser les salaires des travailleurs, les prestations de l’INPS, etc.
Selon lui, le nombre de machines est passé de quatre à neuf, le problème de carburant est réglé.
S’agissant de la réunion des ministres en charge des transports ferroviaires sur la concession du chemin de fer Dakar- Bamako, Abdoulaye Berthé a qualifié de dangereux le document qui en est sorti, car selon lui, il est question de deux sociétés de patrimoine et d’une société d’exploitation privée, de la mise en veilleuse de la création de l’organe de régulation et la dilution de ses activités dans celle des sociétés de patrimoine, la modernisation du réseau ferroviaire en adoptant de façon résolue l’attraction électrique et l’écartement standard.
Les syndicalistes regrettent, qu’ils n’ont pas été associés au processus de la concession du chemin de fer Dakar- Bamako ; alors qu’ils sont partie prenante du chemin de fer. C’est ainsi qu’ils ont été amenés à désapprouver la démarche des autorités.