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Mali : » Nous soutiendrons les forces africaines sur le terrain «
Publié le mardi 23 octobre 2012  |  Autre presse




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Au moment où on annonce l’arrivée dans le nord du Mali de centaines de djihadistes étrangers, la France a décidé de reprendre officiellement sa coopération militaire avec le Mali. Celle-ci avait été interrompue lors du coup d’Etat en mars. L’envoyé spécial du gouvernement au Sahel, Jean Félix-Paganon, a rappelé aux futurs partenaires maliens les intentions françaises : « En fonction de ce qui est nécessaire, la décision de principe est prise pour répondre aux besoins de l’armée malienne. » Jusqu’où ? Dans un entretien au quotidien espagnol El País, Jean-Yves Le Drian a évoqué un appui des forces africaines sur le terrain…



Il s’agit d’abord de mettre en oeuvre une opération avant le printemps, la saison des pluies, puis celle des fortes chaleurs. Le plan, assumé par l’Union européenne mais dirigé par la France, serait en trois phases : stabiliser le sud et protéger Bamako fin novembre, travail de formation en janvier et reconquête du nord avant mars. Les délais sont plus que serrés.

Pour la planification des opérations et la logistique (en soutien des 3 000 hommes de la Cédéao et des forces maliennes), pas de problème apparent. L’expérience française est solide. Les autorités sont en revanche beaucoup plus évasives sur le renseignement et l’appui sur le terrain.

Dans une interview accordée à El País (1), le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en a dit un peu plus sur le rôle de l’armée française « dans quelques semaines » au Mali. Il faut d’abord reconstituer (et équiper) l’armée malienne (environ 7 000 hommes). « Au moins un bataillon », précise le ministre au journal espagnol.

L’idée est d’imiter la formation des soldats somaliens en Ouganda par des instructeurs européens dans le cadre de la mission européenne (African peace facility). En l’espèce, cette formation ne durerait que quelques semaines, non six mois et se déroulerait sur le sol malien, pas à l’étranger.

Le ministre prononce ensuite une phrase lourde de sens : « Nous soutiendrons les forces africaines sur le terrain. » ( » Apoyaremos a las fuerzas africanas sobre el terreno « ).Et une autre : « Nous les soutiendrons, les conseillerons et les accompagnerons. » Jusqu’à quel point, quel nombre, quelles unités, quel engagement ? Quel sera le rôle de l’armée de l’air ? Surveillance, bombardements ciblés ?

L’ancienne puissance coloniale dans la région annonce vouloir se faire petite, rester en seconde ligne, dans un rôle de « facilitateur ». « Aucune unité à terre », entendait-on encore dernièrement. Sûr ?

OL. B. lavoixdunord.fr/

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