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Il s’agit d’une oeuvre de ceux qui sont jaloux de l’accord de paix et de réconciliation signé en juin.
C’est un acte anodin visant seulement les occidentaux.
Les services de sécurité maliens sont trop défaillants.
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Berlin prêt à participer à la mission militaire internationale au Mali
Publié le mardi 23 octobre 2012  |  AFP


Le
© AFP par ODD ANDERSEN
Le ministre allemand des Affaires étrangères Romano Prodi


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BERLIN - L`Allemagne est prête à participer à une mission militaire internationale pour "aider les Africains" à stabiliser le Nord-Mali, a déclaré mardi le ministre allemand des Affaires étrangères en recevant Romano Prodi, émissaire de l`ONU pour le Sahel.

"La communauté internationale doit soutenir le Mali pour reprendre le
contrôle du Nord-Mali", a déclaré Guido Westerwelle, soulignant qu`une
"stabilisation durable du Mali ne peut se faire qu`à travers un processus
politique".

"Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation dans le Nord-Mali,
tant au regard des droits de l`homme que de la situation humanitaire ou des
questions de sécurité", a ajouté le ministre qui souhaite éviter que cette
région "puisse devenir un havre pour le terrorisme mondial".

"L`Allemagne, l`Europe est prête à agir mais il ne s`agit pas de l`envoi de
troupes de combat", a précisé M. Westerwelle, en référence à la décision de
l`UE prise vendredi (BIEN vendredi) de planifier une mission militaire

d`entraînement de l`armée malienne.

"Il ne doit pas y avoir d`erreur d`interprétation, nous parlons d`une
mission placée sous la responsabilité des Etats africains sur la base d`une
décision du conseil de sécurité de l`ONU", a-t-il ajouté, parlant de "mission
d`entraînement", de "formation".

Lundi, la chancelière Angela Merkel avait estimé que les forces maliennes
étaient "trop faibles" pour gérer la situation et avaient donc besoin de
l`aide de l`extérieur. L`Europe ne peut "pas accepter que le terrorisme
international trouve dans le nord du pays une base arrière assurant sa
tranquillité", avait-elle ajouté.

Le 12 octobre, le Conseil de sécurité de l`ONU a adopté une résolution
préparant le déploiement d`une force militaire internationale de quelque 3.000
hommes au Mali, donnant 45 jours à la Communauté économique des Etats
d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) pour préciser ses plans.

L`action internationale ne peut être "une intervention directe", a souligné
mardi à Berlin l`Italien Romano Prodi, nommé début octobre envoyé spécial de
l`ONU pour le Sahel. Toutes les parties prenantes (communauté internationales,
Etats voisins du Mali, pays africains en général) ont "le même souci, celui
d`un retour à l`unité du Mali" mais "la situation dans le nord est toujours
plus difficile", a-t-il jugé.
elr/aro/ai

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