Résidents dans la capitale burkinabé, des hauts responsables du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad), se sont vus refuser des visas par le consulat de la France, ce 22 Octobre à Ouagadougou.
L’heure n’est plus aux anciennes pratiques, où les représentants du MNLA pouvaient facilement se faire accepter en France, sur les différents plateaux de télévision, que des observateurs ne se sont pas privés de parler d’un soutien de la part des autorités françaises.
Aussi surprenante qu’elle soit la donne vient de changer, le consulat de la France à Ouagadougou vient de refuser un visa aux responsables du MNLA résidents à Ouagadougou, dont Bilal Ag Cherif, que l’on présente depuis un certain temps comme le Président du MNLA. La décision est d’autant plus surprenante, que c’est le Congrès mondial Amazigh qui est monté au créneau pour dit-il « dénoncer avec force » ce qu’il qualifie de « méthodes vexatoires » et selon lui peut être considéré comme « un abus de pouvoir des autorités françaises à Ouagadougou ».
Le Congrès mondial Amazigh a réagi face à cette décision en demandant « des explications du gouvernement français notamment sur les motifs de ce refus arbitraire de délivrer des visas, contraire aux usages et aux conventions internationales relatives à la liberté de circulation ».
Par ailleurs le Conseil Mondial Amazigh rappelle à la France, à l’ONU et à l’ensemble des parties prenantes que « le MNLA est un partenaire incontournable dans la recherche d’une solution de paix durable au Mali».