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Mon Regard : Pourquoi Dioncounda est devenu un serpent de mer pour le FDR ?
Publié le mercredi 24 octobre 2012  |  La Dépêche


Crise
© aBamako.com par DR
Crise malienne : Dioncounda Traoré de retour a Bamako. - aBamako.com
Vendredi 27 juillet 2012. Bamako. Le président provisoire du Mali, Dioncounda Traoré retourne à Bamako au milieu de haute sécurité, après un séjour de deux mois à Paris pour des soins médicaux.


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Après son agression presque mortelle suite à de violentes manifestations, le président Dioncounda Traoré a fait preuve de beaucoup de responsabilité en pardonnant publiquement à ceux qui voulaient lui donner la mort. Cet acte combien patriotique, a déstabilisé certains cadres et responsables du FDR qui croyaient avoir ainsi trouvé un véritable fonds de commerce, un moyen tout trouvé pour jeter l’opprobre sur la junte et ses soutiens, les arguments pour discréditer le Mali auprès de la communauté internationale. Et, en réalité, ils ont perdu leur temps.

Craignant d’être définitivement enterrés sur la scène politique nationale, des opportunistes dont Ibrahima N’Diaye en premier et Oumar HamadounDicko, ont embouché la trompette du malheur et l’ont soufflé de toute leur force. Cyniques et iniques manœuvriers comme jamais vu au Mali, ces hommes ont tout mis en œuvre pour isoler Dioncounda Traoré de tout le processus de conduite de la transition. Ils ont saisi des officines de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de la communauté européenne pour étrangler la junte, voulant la contraindre à disparaître. C’est eux qui ont incité aux menaces d’embargo de la CEDEAO, au blocage des armes par la Guinée et encouragé la déstabilisation de l’armée. Ils ont infiltré l’administration centrale et posé des verrous à tous les niveaux. Convaincus de rien et prêts à composer avec tout le monde, pourvu que leur tube digestif ne souffre pas, nos hommes politiques sont essentiellement à la base des difficultés financières que notre pays traverse.

C’est aussi eux qui ont déstabilisé notre armée depuis le 26 mars avec des prétextes fallacieux, faisant croire qu’il faut enlever à l’armée ses moyens pour l’empêcher de songer au pouvoir. C’est avec la même génération de dirigeants que nous avons aperçu les premiers soldats au ventre exubérant, lourds comme des enfants éprouvette.

Bref ! Ces gens donc qui se sont retrouvés dans un machin qu’ils appellent FDR, refusent de « mourir », c’est-à-dire de quitter la table.

Pourtant, nous en connaissons parmi eux qui sont de véritables cleptomanes, et d’habiles aigrefins.

Eux, ne sont pas de la même catégorie sociale que Dioncounda au nom de qui ils prétendent lutter. Le président par intérim, bien que comptable au même titre que ATT de la situation actuelle, a compris qu’il fallait se défaire d’une certaine catégorie de classe politique. C’est-à-dire la plus boulimique, la plus pernicieuse et contagieuse. Et c’est à cette catégorie qu’appartiennent Iba N’Diaye, Oumar HamadounDicko, tous deux futurs sujets pour les magistrats. Le premier pour son implication dans plusieurs scandales sur lesquels nous reviendrons, le second pour sa gestion des fonds destinés à l’organisation du cinquantenaire de notre indépendance. Ils ne sont pas seuls…

Dioncounda Traoré acceptera t-il de se compromettre avec des gens puants la magouille ?

C’est ce qu’il a refusé. Voilà toute la raison pour laquelle les deux hommes appellent à contester des décisions de Dioncounda.

Leur refus de participer à l’organisation des futures concertations nationales initiées par Dioncounda en dit long sur les cyniques manœuvres des deux prétentieux.

Il y a aussi le fait que Dioncounda connait bien Ibrahima N’Diaye, le « Nafigui » de Alpha Oumar Konaré.

Abdoulaye Niangaly

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