Rôle de la jeunesse malienne dans la résolution de la crise : L’éveil des consciences s’impose ! #aBamako

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Rôle de la jeunesse malienne dans la résolution de la crise : L’éveil des consciences s’impose !

Publié le mercredi 24 octobre 2012 | Le Guido

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Lancement du projet d`appui à la lutte contre l`insécurité routière de plus de 695 millions de fcfa cofinancé par l`UE
Jeudi 28 juin 2012. Bamako CICB. Ce lancement a été présidé par le ministre de l’Equipement, des Transports, du Logement et de l’Urbanisme, Mamadou Coulibaly et le ministre de la Jeunesse, du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mamadou Diakhite. Etaient également présent Bertrand Soret(UE) et Salikou Ouattara(AMAPROS).

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ORTM - 19/10/2012

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Crise Malienne 2012

Le Carrefour des jeunes de Bamako a servi de cadre, le 18 octobre 2012, à une conférence-débats sur le thème: «Rôle de la jeunesse dans la résolution de la crise au Mali». Cette conférence était animée par notre confrère Adam Thiam du Journal “Le Républicain”. Il avait à ses cotés Hamed Sékou Touré, représentant du Ministre de la Jeunesse ; le Coordinateur du RENAJEM, Alioune Guèye et Drissa Guindo, Directeur national de la jeunesse.

Dans son introduction liminaire, le Coordinateur du Réseau National de la Jeunesse du Mali (RENAJEM), Alioune Guèye, a rappelé que depuis 10 mois, notre pays vit l’une des crises les plus graves et les plus profondes de son histoire. Jadis cité comme un pays modèle et stable, il fait malheureusement aujourd’hui l’objet de compassion pour les uns et de méfiance pour les autres.

Il a ajouté que les 2/3 des régions du Nord du Mali sont sous le contrôle des groupes rebelles et des islamistes sans foi, ni loi qui martyrisent les populations dont les plus touchées sont les jeunes et les femmes. Avant de préciser que les jeunes du Mali qui représentent plus de 52% de la population, sont désemparés, désorientés et soumis à toutes sortes d’injustice et de violations de leurs droits. Il s’agit de la perte d’emploi, de la forte vulnérabilité aux maladies, de la déperdition scolaire et du banditisme galopant…

«Nous savons aussi qu’au nord du Mali, actuellement soumis à la charia avec des violences physiques sur les personnes et leurs biens, il n’y a plus d’eau, d’électricité, d’écoles, de soins de santé et on a l’impression que le coq ne chante plus là-bas. C’est pourquoi, le RENAJEM a jugé utile de poser le débat pour que la jeunesse malienne ait non seulement droit à l’information et à la parole, mais aussi et surtout, s’engage pour l’édification du Mali de nos rêves , un Mali travailleur, unitaire, indivisible, laïc, social et pacifique où il fera bon vivre», a plaidé Alioune Guèye.

Et de conclure que cette conférence traduit l’engagement public des jeunes à être au service de notre cher et beau pays, en ces moments extrêmement difficiles.

LASSANA

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