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L'Indépendant N° 3130 du 24/10/2012

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Noyade à Koulikoro : Le corps d’une fillette de 12 ans repêché par la Protection civile
Publié le mercredi 24 octobre 2012  |  L'Indépendant




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Le fleuve Niger ne cesse de causer stupeur et remord à la population riveraine de Koulikoro. Après la série des disparitions mystérieuses des exploitants de sable dans le fleuve, les habitants de la cité du Méguetan ont été horrifiés par la mort par noyade d’une fillette de douze ans sur la berge de Kayo. Son corps a été repêché par la protection civile.

Une fillette de douze ans, Aminata Kané, élève en séjour chez son grand père, l’imam du quartier de Kayo, a perdu la vie dans les eaux de l’immense fleuve Niger qui longe plusieurs dizaines de mètres de ce quartier situé à l’entrée même de la ville de Koulikoro.

Selon les témoins, la disparition de la jeune fille remonte au samedi 13 octobre dernier. Son corps a été aperçu par des exploitants de sable qui ont, à leur tour, alerté la protection civile de Koulikoro.

En effet, la victime Aminata Kané est native de Bamako. Elle faisait un bref séjour chez son grand père, l’Imam du quartier de Kayo.

Ce jour là, avant de se rendre à une fête organisée dans le quartier, Aminata et ses camarades sont parties au fleuve pour se baigner.

N’ayant aucune notion de natation, elle imita ses camarades en montant sur la bretelle rocheuse sur laquelle les femmes font leur vaisselle. D’un coup, elle glisse sur les rochers et tombe dans l’eau.

Dans cet endroit très profond, elle se débattra de toutes ses forces en demandant piteusement le secours de ses camarades. En vain. Car, elle arrivait à bout de souffle, avant de se retrouver au fond des eaux tourbillonnantes.

A l’arrivée des secours, elle ne faisait plus de mouvement dans l’eau. Alertés, les éléments de l’unité de la protection civile ont mobilisé tout leur dispositif de recherche en cadrant le périmètre.

Les recherches ont continué jusque dans l’après-midi, sans résultats. Ils ont été appuyés par les volontaires notamment les maîtres de l’eau, les bozos. Mais l’état actuel de la crue du fleuve n’est pas favorable à la recherche dans l’eau. Surtout que ce tronçon du fleuve est très agité à cause des rapides.

C’est le lendemain, aux environs de midi, que le corps sans vie de la fillette a été aperçu par des exploitants de sable en activité vers Souban. Ceux-ci aviseront la protection civile qui interviendra immédiatement en ramenant le corps sur les berges. Après identification et examen du médecin légiste, le corps fut immédiatement enterré.

Zoumana NAYTE

Correspondant

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