La question de l’hygiène à Bamako est aujourd’hui très préoccupante. A tous les niveaux, elle pose problème. La majorité des Maliens ignorent complètement que le premier remède contre les maladies est la propreté. La vente des aliments est faite n’importe comment et n’ importe où.
Les mauvaises habitudes ont la vie dure ? Quand elles s’installent, c’est pour de bon. Surtout pour des villageois qui n’ont pas appris à vivre urbain. Un des maux : l’hygiène. Elle n’est pas la valeur la plus partagée au Mali surtout dans les villes. Tout est permis partout : vendre des biens ou des aliments, cuisiner, faire ses besoins, salir avec toutes sortes d’ordures dont les vomissures, cracher, etc. Le laisser aller est total et nul ne se reproche quelque chose.
Même les habitudes les plus répugnantes en public dans les villages sont admises à Bamako, la capitale à telle enseigne que tout étranger a de la peine : les gens parlent fort, regardent et fixent les passants sans pudeur, crient aux voisins, se battent méchamment, plaisantent banalement sans discontinuer, parlent tout le temps, mangent en public et…
Tout est bon pour exposer de surcroit la méchanceté, la jalousie, l’égoïsme, bref l’animosité. Espérons que le ministère de l’Instruction civique nous apportera ce que les familles et les écoles ne nous apportent plus : l’éducation et le savoir vivre dans la tolérance.