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Mali: la Défense évoque une "incompréhension" sur des propos de Le Drian
Publié le jeudi 25 octobre 2012  |  AFP


Jean-Yves
© Autre presse par DR
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense de la France


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PARIS - Le ministère de la Défense a évoqué jeudi une "incompréhension" autour de propos du ministre Jean-Yves Le Drian qui avait évoqué à la mi-octobre une intervention militaire dans "quelques semaines" au Mali, avant d'affirmer mercredi que le moment n'était pas encore venu.

"Je pense que, sur ce sujet, il y a peut-être une incompréhension de certains", a déclaré le général Martin Klotz, porte-parole adjoint du ministère de la Défense, lors de son point de presse hebdomadaire.

En parlant à la mi-octobre d'une intervention dans "quelques semaines", le ministre entendait, selon le général Klotz, évoquer le "délai de mise en place du processus de planification et de soutien" à la future force panafricaine qui pourrait être déployée au Mali pour reprendre le contrôle du nord du pays occupé par des islamistes armés.

Interrogé le 16 octobre sur l'imminence de cette intervention, le ministre avait assuré que c'était "une question de quelques semaines, pas plusieurs mois, des semaines".

Mercredi cependant, le ministre a affirmé que "l'heure n'est pas à l'intervention", précisant que, "pour l'instant, l'heure est à la mise en oeuvre des dispositions qui ont été recommandées par le Conseil de sécurité de l'ONU".

Dans une déclaration à l'AFP, Jean-Yves Le Drian a souligné qu'il n'y avait
"aucune contradiction" entre ses deux déclarations. "C'est une affaire de
plusieurs semaines parce que c'est le délai donné par l'Organisation des
nations unies à la Cédéao pour qu'elle présente un concept d'opération",
a-t-il déclaré.

Il n'y a pas de contradiction avec "l'heure n'est pas à l'intervention",
puisqu'on en est encore à une question d'ordre diplomatique ou de préparation,
a-t-on souligné dans son entourage.

Le Conseil de sécurité, a rappelé le général Klotz, "a autorisé
l'intervention au Nord-Mali, en cours de planification par les pays africains
au sein de l'état-major de la Cédéao (Communauté économique des Etats
d'Afrique de l'Ouest), à Abuja, au Nigeria".

Toutefois, a souligné le général Klotz, "les modalités de la mission
européenne ne sont pas du tout définies" et "la France comme les autres pays
européens concernés attend les demandes de la Cédéao".

Interrogé sur le déploiement de drones français au Sahel évoqué dans la
presse, le porte-parole adjoint du ministère a de nouveau assuré
qu'"aujourd'hui, il n'y a pas de drones dans la zone sahélienne".

A la même question, M. Le Drian avait déclaré mercredi qu'à sa
"connaissance, il n'y en a pas".

Le nord du Mali est occupé depuis six mois par des groupes islamistes armés
liés à Al-Qaïda, qui ont multiplié les exactions (meurtres, lapidations,
amputations, viols) au nom de la charia, la loi islamique.

Une force militaire composée de quelque 3.000 soldats de pays membres de la
Cédéao est en préparation, avec l'aval de l'ONU et un soutien logistique
promis par des pays comme la France et les Etats-Unis.

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