Coalition pour le mali : Les conclusions des assises sur l`occupation #aBamako

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Coalition pour le mali : Les conclusions des assises sur l`occupation

Publié le jeudi 25 octobre 2012 | Les Echos

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Assises de la Coalition pour le Mali avec les forces vives des regions du Nord.
Mercredi 3 octobre 2012. Bamako. Hotel Laico Amitie. Assisses organisees en collaboration avec les Pays-Bas.

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Crise Malienne 2012

La Coalition pour le Mali a restitué les résultats des assises sur l'occupation tenues à Bamako du 3 au 4 octobre 2012 lors d'une conférence de presse hier à la Maison de la presse. En début de ce mois, un débat général a eu lieu à Bamako sur la problématique du Nord du Mali. La parole a été donnée aux forces vives, notamment les jeunes, les femmes, les élus, les religieux, des notables des régions occupées pour des témoignages et propositions de sortie de crise.

Ces débats ont été enrichis par des experts nationaux et internationaux sur la problématique du développement et de la sécurité dans la bande sahélo-saharienne. En deux jours, les participants ont passé au peigne fin la situation des régions occupées (Gao, Tombouctou, Kidal et une partie de Mopti).

A en croire Me Yacine Faye Sidibé, 2e secrétaire aux relations avec les institutions de la Coalition, la synthèse laisse voir que la laïcité et l'intégrité territoriale du Mali sont à préserver à tout prix. D'autres point ont également fait l'objet de consensus. Le premier, c'est que l'occupation est vécue comme une humiliation par des populations qui s'estiment choquées dans leur dignité, lésées dans leurs droits et intégrité physique. Le deuxième, c'est la nécessité de réconcilier les communautés entre elles. Mais c'est sur la méthode de sortie de crise qu'il n'y a pas d'unanimité, surtout sur le choix entre la négociation ou la guerre.

"A la synthèse, c'est la variété des points de vue qui impose sa loi. Il y a ceux qui veulent à tout prix tenter de négocier pour éviter la guerre. Il y a ceux qui veulent prendre les armes tout de suite pour discuter ensuite en position de force. Il y a ceux encore qui estiment qu'avec les occupants, aucun dialogue n'est possible. Les avis divergent", a-t-elle ajouté. Pour Gabouné Kéita, 1er vice-président de la Coalition, l'objectif qui était de réunir les enfants du terroir afin de leur offrir la parole pour dire leur position, a été atteint.

"Les élus, les représentants des jeunes ou des femmes, les chefs traditionnels ou encore les imams, tous ceux qui sont venus pour l'occasion, ont pu dire ce qu'ils avaient à dire. Et l'implication des participants pouvait se mesurer aux réactions de l'auditoire, au moment de certaines interventions", a-t-il fait remarquer. Selon les conférenciers, une copie de cette synthèse sera remise aux autorités et aux décideurs internationaux.

SORY I. KONATÉ

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