Même les footballeurs redoutent Boko Haram ! La sélection bolivienne de football a en effet renoncé à disputer un match amical prévu le 26 mars au Nigeria en raison des sanglantes attaques menées par Boko Haram, a déclaré mardi la Fédération bolivienne de football (FBF).
« Nous voulions jouer, mais nous avons vu le conflit armé qui se déroule au Nigeria et les actes de la milice Boko Haram et nous avons été obligés d’annuler », a déclaré le président de la FBF Carlos Chavez lors d’une conférence de presse, en guise d’excuse. Selon le dirigeant de l’instance, « c’est [mon] devoir de veiller à la sécurité de nos joueurs, de l’équipe technique et des dirigeants. Nous ne pouvons pas nous rendre dans un pays en pleine guerre civile.
Les raisons de l’annulation sont évidentes », rapporte le site Sportif Late. De son côté, la Fédération nigériane de football (NFF) a déclaré qu’elle cherchait un remplaçant à la Bolivie pour ce match.
La décision de la sélection bolivienne n’a visiblement pas été au gout de cette dernière. Depuis 2009, Boko Haram a tué plus de 13 000 personnes et poussé des milliers de populations à se déplacer. Le groupe armé a pour objectif de mettre en place un califat dans le nord du pays, d’où il est originaire.
Plusieurs armées africaines, dont celles du Nigeria, du Tchad, du Bénin, du Cameroun, et du Niger sont aux trousses de l’insurrection armée qui n’a pas visiblement pas dit son dernier mot. Les attaques dans la région du nord du Nigeria sont toujours de mise.
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