Dans le nord du Mali, occupé par les islamistes, certains refusent de se soumettre à l'application stricte de la charia. Reportage.
Sur le terrain, l’application de la charia a laissé des traces: mains et pieds coupés pour les voleurs, coups de fouet pour des délits mineurs, interdiction de fumer, de regarder la télé, mariage précoce pour les filles…
L’image des djihadistes en a pris un bon coup: ils sont devenus de plus en plus impopulaires.
Désobéir pour resister
Du coup, une forme de désobéissance civile s’installe. Le jour de la tabaski (fêt du mouton, le 26 octobre 2012), des femmes de Douentza ont bravé l’obligation de porter le voile.