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Crise au nord du Mali : « la guerre est inévitable », selon le ministre de la Défense
Publié le mercredi 31 octobre 2012  |  Xinhua


Crise
© aBamako.com par S.A
Crise Malienne : Des experts africains, algériens, européens et onusiens se sont réunis pour mettre au point une stratégie de sortie de crise
Mardi 30 octobre 2012. Bamako. Des représentants de la Communauté économiques des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), de l`Union africaine (UA), d`Algérie, de l`Union européenne (UE) et des Nations unies vont plancher jusqu`à dimanche sur un plan pour libérer le nord du pays. Col Maj Yamoussa Camara, ministre de la Defense du Mali.


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BAMAKO -- La guerre est inévitable, ont indiqué mardi matin le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara et le représentant spécial de la CEDEAO au Mali, Cheaka Aboudou Touré, à l'ouverture de la conférence d'harmonisation du concept d'opération de la force internationale pour le Mali.

Selon M. Camara « il n'y aucun pays du champ (la Mauritanie, l'Algérie et le Niger, Ndlr) qui soit contre une intervention militaire au nord (du Mali), seulement il y a encore des efforts à faire dans le cadre de la participation effective des pays aux opérations », ajoutant « Sinon, on est d'accord y compris l' Algérie ».

Celui-ci a précisé que « Il faut absolument entreprendre des actions notamment au plan opérationnel pour neutraliser les groupes de submersion, qui sont aujourd'hui présents au nord (du Mali) ».

Evoquant l'attitude des autorités algériennes, le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara, a indiqué que « les dispositions constitutionnelles des uns et des autres limitent souvent l' intervention des armés en dehors de leurs territoires. C'est peut- être dans ce cadre-là que l'Algérie manifeste un peu de réticence ».

M. Camara a insisté sur le caractère inévitable de l'emploi de la force en disant que « la guerre est inévitable. Mais dans tous les cas, comme on le dit, toutes les guerres se terminent toujours autour d'une table de négociation. Le Mali est dans cette logique- là. On est prêt à négocier, mais négocier avec qui ? ».

M. Camara a laissé entendre que son pays « est prêt à négocier avec les groupes armés qui sont maliens, mais qui n'auront pas posé d'exactions inadmissibles à l'encontre des populations et qui acceptent l'unité nationale et l'intégrité territoriale et surtout qu'ils acceptent le caractère laïc et la forme républicaine de l' Etat ». Il a conclu que « une fois que ces fondamentaux sont acceptés, on est prêt à négocier avec tous les autres groupes armés ».

Par ailleurs, le représentant spécial de la Commission de la CEDEAO au Mali, Cheaka Aboudou Touré, est d'avis favorable en ce qui concerne une intervention militaire.

En effet, M. Touré a déclaré que « la plupart des partenaires qui ont nous rejoints, nous ont rejoints parce qu'ils estiment que la guerre est inévitable (..). Il est clair que l'Algérie est tout à fait d'accord. Au fond, rien ne nous opposait».

A l'ouverture de la conférence d'harmonisation du concept d'opération de la force internationale pour le Mali, M. Touré a indiqué que « C'est avec beaucoup d'espoir que le peuple malien attend des suites de la présente rencontre ».

Celui-ci a ajouté que « c'est aussi avec optimisme que la CEDEAO envisage la prochaine saisine du Conseil de sécurité pour une résolution autorisant l'usage de la force sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies, au cas où les solutions politiques par le dialogue que nous privilégions en ce moment viendraient malheureusement à échouer».

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