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Reconquête du Nord-Mali : La force internationale affine sa stratégie à Bamako
Publié le jeudi 1 novembre 2012  |  Le Prétoire


Crise
© aBamako.com par S.A
Crise Malienne : Des experts africains, algériens, européens et onusiens se sont réunis pour mettre au point une stratégie de sortie de crise
Mardi 30 octobre 2012. Bamako. Des représentants de la Communauté économiques des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), de l`Union africaine (UA), d`Algérie, de l`Union européenne (UE) et des Nations unies vont plancher jusqu`à dimanche sur un plan pour libérer le nord du pays


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Bamako abrite, depuis le mardi 30 octobre dernier une importante rencontre; celle qui a pour but d’harmoniser le concept d’opération de la Force internationale pour le Mali visant à appuyer l’Armée malienne dans le processus de libération des régions du Nord. Au cours de la cérémonie officielle d’ouverture, le représentant spécial de la Cédéao, le représentant de l’Union africaine, le représentant de l’Onu ainsi que le ministre de la Défense et des anciens combattants ont fait des déclarations importantes.

Présidée par le ministre de la Défense et des anciens combattants, Yamoussa Camara, la rencontre traduit aussi la ferme volonté des partenaires techniques et financiers, ainsi que des pays amis du Mali, de l’accompagner dans le long processus de recherche des voies et moyens de sortie de crise.
Premier à prendre la parole, le représentant spécial de la Cédéao, Cheaka Aboudou Touré, a rappelé combien il est capital pour l’organisation ouest africaine de participer à la mise en place du concept d’opération, en partenariat avec le Mali, avec le soutien politique et technique de l’Union africaine, des Nations unies et de l’Union européenne. Il a, aussi, précisé que la première version de ce concept fut examinée le 16 juin 2012 à Abidjan avec la participation de l’état major des forces armées maliennes. Qu’ayant consenti le principe de concept, la délégation malienne suggéra qu’un travail d’appropriation se fasse au Mali même afin d’optimiser la participation des différentes composantes des forces armées du Mali. A ses dires, le Comité conjoint des chefs d’état major accéda à cette requête tout à fait légitime, et commandita une mission d’évaluation technique pluridisciplinaire qui séjourna à Bamako du 6 au 18 juillet dernier, avec l’appui d’experts des Nations unies, de l’Union africaine et d’autres pays coopérants.
En ouvrant solennellement les travaux de cette importante rencontre, le ministre de la Défense et des anciens combattants, Yamoussa Camara, a dévoilé, bravement, que « le déficit capacitaire de l’armée malienne plusieurs fois mis en exergue, n’explique pas toute la réalité. Du reste, très peu de nos armées [Ndlr, armées des pays ouest africains] auraient tenu face à l’assaut conjugué de la faune de groupes armés présents dans le Nord. L’Armée malienne a certes pris un coup, mais elle reste débout et fait le serment d’honorer le contrat moral qui la lie à la nation». Avant d’ajouter, en des termes moins militaires, que ce qui se passe aujourd’hui, au Mali, est le fruit des décennies de mal gouvernance politique et sécuritaire. Il a aussi précisé que malgré le caractère transnational de ce problème, que toute stratégie de sortie de crise qui sera adoptée de commun accord devrait, absolument, être axée sur le rôle politico-militaire central du Mali. Il a terminé son allocution, en disant que « tout ce que vous poserez comme acte sera retenu par l’histoire, en bien ou en mal».
Devant prendre fin le dimanche 4 novembre prochain, cette rencontre devra combler, en partie, les attentes du peuple malien. Et c’est avec beaucoup d’espoir que la Cédéao envisage, à la suite de ladite rencontre, la saisine du Conseil de sécurité pour une résolution autorisant l’usage de la force sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies, au cas où les solutions politiques à travers le dialogue tant privilégiées échoueraient.
Rokia Diabaté

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