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Le Combat N° 491 du 2/11/2012

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Tabaski à Gao : Les populations refusent de prier derrière le Mujao
Publié le samedi 3 novembre 2012  |  Le Combat


Prière
© Autre presse par DR
Prière pour Kadhafi à la Grande Mosquée de Bamako


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Contrairement à la fête de Ramadan, les populations de Gao ont désavoué le MUJAO lors de la prière de Tabaski en refusant de prier derrière l’Imam des « fous de Dieu ». Toute chose qui a provoqué la rage des djihadistes.

Cette fois-ci, la population de Gao semble ne plus vouloir être dirigée dans la pratique de la religion musulmane par les islamistes envahisseurs. En tout cas, la fête de Tabaski passée à Gao a prouvé le cinglant désaveu infligé aux djihadistes par la population. Le jour de la fête, tous les habitants de la ville ont choisi les mosquées pour faire la grande prière et boudé l’espace public de la ville réservé aux prières collectives lors des fêtes. Rappelons que depuis la prière de la fête du Ramadan, le MUJAO avait remplacé l’Imam de la ville par un autre issu de ses rangs. Toute chose qui n’avait pas été du goût des habitants de la ville. Aussi ont-ils décidé de rendre aux islamistes « la monnaie de leur pièce » en refusant de prier sur cet espace public. Selon notre source de Gao, les éléments du MUJAO ont alors été surpris de trouver ledit espace vide le jour de la fête de Tabaski.

« Les populations de Gao ont décidé de prier dans les mosquées pour que leur prière ne soit pas dirigée par un élément du MUJAO. N’ayant trouvé personne sur l’espace public où se tient habituellement la prière, les éléments du MUJAO ont tiré en l’air durant quelques heures, mais sans effrayer les populations de la ville … », rapporte notre source. Cette décision des populations de Gao de ne pas reconnaître l’Imam des djihadistes prouve que la ville désavoue actuellement les « fous de Dieu ». D’ailleurs, c’est à cause de ce désaveu que les jeunes ont procédé à un cortège pour célébrer un mariage deux jours après la fête de Tabaski. Toute chose qui avait du coup été interdite par les envahisseurs. Et notre source, d’indiquer qu’il y a actuellement un Imam de la ville qui conteste les pratiques du MUJAO à travers des déclarations en langue sonrhaï.

Oumar Diakité

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