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Au Mali, deux camps revendiquent la présidence de la transition
Publié le samedi 12 mai 2012   |  Autre presse




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Les camps du président par intérim, Dioncounda Traoré, et du chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, revendiquaient tous deux encore, hier, la présidence de la transition qui doit succéder à la période intérimaire s’achevant le 21 mai prochain au Mali.

Présents, depuis mardi, dans la capitale malienne, les émissaires de la Cedeao, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, et le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, tentaient de concilier les positions.

La question à laquelle tout le monde essaie de répondre est de savoir qui doit être installé à la tête de l’Etat le 21 mai prochain, date d’expiration des 40 jours d’intérim confié à Dioncounda Traoré en vertu de la Constitution et d’un Accord-cadre conclu entre la junte et la Cedeao.
Cet Accord, signé le 6 avril, à Bamako, prévoyait qu’au terme des 40 jours d’intérim présidentiel de nouvelles consultations seront organisées pour déterminer la durée, mais aussi et surtout, celui qui sera chargé de diriger la période transitoire dans le pays.
Anticipant, toutefois, sur ces consultations, un sommet extraordinaire de la Cedeao, tenu le 26 avril à Abidjan, avait, non seulement, fixé la durée de la transition à 12 mois, mais également désigné le professeur Dioncounda Traoré comme devant en être le président. Ce que la junte avait catégoriquement rejeté en parlant de décisions unilatérales prises en violation des dispositions de l’Accord-cadre. L’intérim qu’assure Dioncounda Traoré ne durera pas « une heure de plus » avait notamment indiqué le capitaine Sanogo. Selon des indiscrétions dans la capitale malienne, militaires et civils proches du capitaine tiennent absolument à le voir intronisé président pour une période transitoire d’au moins 24 mois et non pas 12 mois comme préconisé par les chefs d’Etat de la Cedeao.

A l’inverse, une association dénommée « Les Sofas de la République » a revendiqué, vendredi, le fauteuil présidentiel pour Dioncouda Traoré, bien que celui-ci ait, dans une allusion claire aux propos du capitaine, indiqué qu’il ne restera pas une « seconde » de plus au-delà de son intérim.
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