Depuis l’annonce d’une guerre contre les terroristes occupant le septentrion de notre pays, les uns et les autres ont changé de fusil d’épaule. Désormais, chaque entité se cherche. Ainsi, le Mujao enregistre de nombreuses défections tandis qu’Aqmi se repli dans les collines. Alors que les apatrides Maliens (Ansar Dine) cherchent la négociation.
Le Mali est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il est depuis confronté à d’énormes défis. Notamment politique et sécuritaire.
Si, de plus en plus, il semble retrouver son lustre politique d’antan, il reste cependant sujet au problème de sécurité. Les 2/3 du territoire restant sous occupation.
Qu’à cela ne tienne, il ressort de diverses sources qu’en plus noir Hicham Bilal qui dirigeait une katiba (brigade combattante), ils sont très nombreux les combattants du Mujao recrutés avec l’argent à faire défection. Tout simplement, il semblerait que l’objectif de ces terroristes n’était autre que de les exploiter en les utilisant comme des boucliers humains. Finalement, chacun profiterait d’une occasion pour prendre la poudre d’escampette.
Quant aux terroristes et trafiquants de drogue d’Aqmi, ils se seraient repliés dans les collines en ne laissant quelques individus dans les campements occupés. De sources concordantes, ils s’entraineraient fortement pour pouvoir affronter les forces en préparation. Pour cela, ils seraient soutenus par l’Algérie et le Qatar malgré le volte-face de ces deux pays.
Dos au mur, Iyad Ag Ghali l’inconscient et de nombreux députés qui l’ont rejoint proposent désormais la négociation. Que va-t-on négocier ? Rien, car l’heure n’est plus au faire-valoir mais à la reconnaissance d’un Etat UN et INDIVISIBLE et puis LAÏC.