Le MNLA en premier, Ançar Eddine et Aqmi puis le MUJAO ont cru bon de s’attaquer à notre pays et d’occuper les régions du Nord en vue de transformer ces localités en une zone de trafic de stupéfiants et d’armes sous leur autorité. Mais si tous les jours appartiennent au voleur, un jour, celui de la vérité, appartient au propriétaire. Ce jour là est bien proche. N’est-ce pas pourquoi ces criminels égarés ne savent plus où donner de la tête ?
Après la chute de leur mentor Mouhammar Kaddafi qu’ils ont trahi, une bande de criminels de guerre, des touaregs égarés, rompus au vol, au pillage et à la tuerie, a dressé ses armes volées en Libye contre notre paisible pays le Mali. Comptant probablement sur le soutien de la France de Nicolas Sarkozy, le MNLA a opté pour la libération de l’Azawad qui n’a jamais existé que dans leur rêve fantomatique de brigands invétérés. Dans leur élan de sécessionniste insatiables, ils mèneront cette guerre avec des Jihadistes de Ançar Eddine et d’Aqmi qui donnera naissance au MUJAO. Et c’est là où les choses ont pris une autre tournure.
D’abord pour la France qui a horreur du terrorisme dont elle est victime à travers le monde et par des jihadistes. Ensuite pour le Mali dont l’armée était mal équipée et mal entretenue pour faire face à cette guerre, surtout après les événements du 22 mars qui ont également profité aux assaillants à cause du bouleversement de la hiérarchie militaire et des oppositions entre bérets. Enfin pour le MNLA qui, avec la chute de Sarkozy, a perdu son soutien espéré et la bataille de repositionnement entre groupes armés. Comme on le dit, les autres lui ont botté les fesses.
Aujourd’hui, l’armée malienne est requinquée à bloc avec le soutien de la Communauté internationale. La reconquête du Nord n’est plus qu’une question de calendrier. L’armée du Général Abdoulaye Soumaré, des Diby Sillas Diarra, Tiékoro Bagayogo, Kissima Doukara, Moussa Traoré, Chaka Koné, Lamine Diabira, Kafougouna Koné, Amadou Toumani Touré, ne saurait abdiquer. Le Capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes ont certes trébuché comme d’autres puissantes armées du monde dont la France face à l’Allemagne, mais on appelle ça, perdre la bataille et non perdre la guerre. Les soutiens d’aujourd’hui à l’armée rentrent dans le cadre des soutiens des soldats maliens aux autres armées d’Algérie, de Guinée, de la France… Guerres que nos soldats ont gagnées avec les autres. Comme ils ont jusqu’ici gagné toutes les guerres contre les rebelles.
Ce n’est donc pas l’armée malienne qui n’a jamais gagné la guerre, c’est la guerre qui n’a jamais gagné l’armée malienne, une armée pour la paix et grâce à laquelle la paix reviendra partout sur le territoire national. Attachons du prix à l’union et à l’unité d’action autour de notre armée. Pour le bonheur de tous !