L’écharpe est ce long tissus que l’homme ou la femme peut mettre sur ou autour du cou. Elle n’est pas souvent utilisée par les maliens et les maliennes pour des raisons de parure. L’écharpe masculine se différencie de celle féminine par la couleur et le motif.
Des musulmans aussi portent l’écharpe en la tournant une ou plusieurs fois autour du cou. Au-delà de l’esthétique, l’écharpe sert aussi à protéger la personne qui la met autour du cou contre le froid ou la fraicheur. En hiver, période de froid intensif au Canada, plusieurs habitants de ce pays entourent leurs cous d’écharpe pour atténuer l’effet du froid sur le corps.
Depuis quelques mois, beaucoup de téléspectateurs au Mali et à ailleurs ont remarqué que le président du Mali par intérim, Dioncounda Traoré, apparait très souvent en public avec une écharpe pendant à son cou. Qu’il soit habillé en costume ou en tenue traditionnelle, notre Dioncounda national se fait voir avec une écharpe blanche ou bleue ciel poser sur le cou. Dioncounda porte ses écharpes présidentielles pour améliorer son look, éviter une autre violence physique ou se protéger contre le froid ? Vous aurez une réponse dès que Option parviendra à joindre l’actuel numéro 1 malien.
Première sortie compliquée de la 1ere Dame du Mali
Au début du mois d’octobre dernier, madame Traoré Mintou Doucouré, première femme du premier président par intérim du Mali, a effectué, en sa qualité de première Dame intérimaire, sa première visite à New York dans une atmosphère délétère de la diaspora malienne. Pourtant madame Traoré Mintou Doucouré ne s’attendait qu’à des moments de bonne détente parce qu’elle aux États-Unis dans le cadre d’un festival faisant honneur aux premières Dames. Mais la farouche opposition entre deux associations maliennes à New York a compliqué ce bref séjour de la première Dame. Chaque association menait à part sa collecte de fonds pour envoyer au Mali une aide aux populations sous occupation des rebelles. Quand une association est parvenue à amasser 6000 dollars, sa rivale comptabilisait 4000 dollars. Elles auraient toutes deux souhaités envoyer leurs dons par les mains de la femme du président de la République. Selon les membres de l’association qui a collecté 6000 dollars, la première Dame, Mintou Doucouré, aurait refusé de se présenter à leur cérémonie tout en favorisant l’autre association dont est membre sa propre nièce nommée Fatoumata Doucouré. Si madame la première Dame avait demandé l’avis de la rédaction de Option connaissant bien ce genre de futiles rivalités, elle aurait pu éviter de telles complications.
Sécurité solidifiée à la Primature malienne
La semaine dernière, nous avons vu dans la Cité administrative une grande machine électronique de contrôle des personnes et de leurs sacs ou valisettes. Excepté quelques personnalités, toute personne qui souhaiterait accéder à un des bureaux de la Primature doit se soumettre aux fouilles de ce détecteur électronique sophistiqué. Placée à côté des ascenseurs et des escaliers au débout du mois d’octobre 2012, cette machine a éveillé notre curiosité. Elle porte le nom Rapiscan 620XR de la marque de HTDS, HI-Tech Detection Systeme ou Solution de Détection Haute Technologie. Ce détecteur électronique comporte « une ouverture de tunnel de 620 mm de large par 420 mm de haut, ce Rapiscan 620XR garantit une qualité de détection remarquable des menaces… La conception innovante du Rapiscan 620XR permet des opérations bidirectionnelles… monté sur une plateforme standardisée, il a des fonctions telles que la détection double énergie…», selon les commentaires écrits du fabriquant.
La sécurité étant une des priorités dans le processus du développement, le prix de ce détecteur (au moins 33,120.00 dollars = 16,925,091.72 Francs CFA), est insignifiant par rapport à la protection de la vie humaine, des biens personnels et ceux de la nation. Ce genre de détecteur de métaux et d’explosives est considéré comme une solution de protection dans des lieux publics comme les hôtels, les banques, entreprises, aéroport, bateau de croisière…
Ce Sida rampant
Dans trois petites semaines, se pointera, le 1er décembre 2012, la journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. Selon les spécialistes, le VIH est : Virus de l’Immunodéficience Humaine. Le Sida : Syndrome d’Immunodéficience Acquise.
Actuellement, le rythme de propagation du virus du SIDA n’est certes pas galopant mais, il n’est pas non plus stagnant. Donc, on peut dire que ce sida est rampant entre les humains à travers le monde. Des données de l’Onusida, un organisme onusien dirigé par le malien Michel Sidibé, indiquent que plus de 34 millions de personnes ont le VIH/SIDA dans le monde dont 24 millions en Afrique. A notre avis, même si des médicaments ralentisseurs du VIH/SIDA existent depuis quelques années sous le nom Antirétroviral ( ART), personne ne doit baisser la garde dans ses relations intimes. Nous avons aussi appris que « des chercheurs de l’équipe dirigée par le Dr Bomsel ont imaginé une stratégie de vaccination dirigée vers les muqueuses pour bloquer le virus dès son entrée dans l’organisme et empêcher sa dissémination. Des essais ont été réalisés chez des femelles macaques qui ont été vaccinées par voie nasale et intra-musculaire. Les animaux ont développé des anticorps spécifiques de la surface du virus au niveau de leurs muqueuses qui les ont ensuite tous protégés contre plusieurs infections vaginales successives par le virus »
En dépit de ces Recherches notoires, la rédaction d’Option croit qu’en période de pluies fines ou fortes, mieux vaut protéger sa tête avec un chapeau ou son corps avec un parapluie que de chercher à l’essuyer et à le sécher après les avoir mouillé.
Le PDES plaignant
Le Parti pour le Développement Economique et Solidarité a connue en ces deux dernières années une croissance et une décroissance déconcertante dans les milieux sociopolitique. Ce parti, né en juillet 2010, n’a jamais caché sa volonté de continuer à développer la politique de notre ancien très cher général président bien aimé, Amadou Toumani Touré, qui était à la fin de son 2eme et dernier mandat constitutionnel. Quant les coups de fusils du capitaine Sanogo ont éclaté le 22 mars dernier, le général Touré a détalé et ont été décalés, dans l’Administration, plusieurs membres du PDES. Ainsi « Le PDES en marche » se sent injustement calé. A défaut de pouvoir organiser une marche de protestation, le PDES qui peine à se trouver un Président, a sollicité et obtenu une rencontre avec le Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Selon nos sources, lors de cette rencontre, des dirigeants du PDES se sont plaints à Dioncounda contre la « chasse aux sorcières » dont-ils souffrent. Président par intérim leur a d’abord demander de lui faire la liste des « chassés » avant de leur promettre de mettre fin à une telle chasse.
Visiteurs et travailleurs bloqués
Nous avisons toutes les personnes qui partent à la Cité administrative (regroupant une vingtaine de ministères et la Primature) de ne pas s’y rendre pendant la période de passage des manifestants. Car, gare à vous, si vous vous trouvez dans cette Cité au moment où la porte principale sera fermée pour empêcher à un groupe de dizaine ou de centaine de manifestants d’y entrer.
Telle fut le cas, le lundi 15 octobre dernier, quand nous étions au ministère des maliens de l’extérieur pour avoir des informations à la source sur des les 26 maliens expulsés de la Guinée Conakry qui se réunissaient avec des responsables du Haut conseils des maliens de l’extérieur et les collaborateurs du ministre.
Vers 11 heures du matin, le représentant du ministre qui a constaté notre présence dans la salle, nous a poliment mis dehors sous prétexte que son département veut régler cette affaire d’expulsion sans que la presse ne s’y mêle. Nous sommes ainsi allés vers la sortie principale. Une cinquantaine de d’hommes et femmes y était arrêtée malgré elle parce que la sécurité avait reçu l’ordre de laisser sortir ou entrer aucune personne tant que les manifestants ne quitteront pas la devanture de la Cité. Ceux-ci étaient venus pour soutenir les actions du ministre de la justice et lui signifier leur ras-le-bol contre la florissante malversation foncière à Bamako. Par manque de consigne, la sécurité n’a pas accepté de nous évacuer par les portes secondaires. Vers midi, les employés qui voulaient sortir pendant leur pause ont augmenté le nombre de prévenus que nous étions devenus. Nous somme restés bloqués sous le soleil. Vers 13 heures le ministre de la justice, Malick Coulibaly, est venu à la porte pour parler aux manifestants qui se sont finalement dispersés. C’est dans les environs de 14 heures que nous avons été libérés.