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Diplomatie malienne : Un « gisement » de sympathie qui ne demande qu’à être exploité
Publié le vendredi 9 novembre 2012  |  L'enquêteur


Conférence
© aBamako.com par as
Conférence de presse du ministre des Affaires Etrangeres Tieman Coulibaly
5/12/2012. Bamako.


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L’organisation d’une conférence internationale des amis du Mali s’impose. Du fait du caractère particulier cette crise, le monde entier a les yeux braqués sur notre pays et ne demande qu’à l’aider, ne serait-ce que pour soulager le peuple malien en général, les populations des régions occupées du nord en particulier, en attendant leur libération totale donc le processus est déjà déclenché.

Les Etats du monde entier ont la claire conscience que le Mali est une grande nation, paisible, très tolérante du Mali qui subit aujourd’hui toutes sortes d’humiliations et de violation flagrante de ses droits élémentaires, du fait de la conjonction violente et brutale de fautes graves de gouvernance commises par ses dirigeants politiques et militaires d’une part, et les folles et criminelles ambitions de terroristes preneurs d’otages et trafiquants d’armes et de drogue à la recherche d’un sanctuaire où exercer en toute impunité. Suite à une requête de l’Etat malien fortement soutenue par la France, la communauté internationale, dans un élan unanime de générosité et de ferme détermination, a décidé de mener le combat aux côtés du Mali pour libèrer ses territoires occupés et traquer ces bandits qui n’ont pas encore fini de semer la mort, la désolation et l’humiliation partout où ils passent. En attendant, le Mali doit réussir à exploiter sa situation de pays victime du terrorisme international et du crime organisé qui lui confère un statut diplomatique exceptionnel et très favorable de fait.

Par conséquent, les autorités de la République disposent de tous les outils pour transformer cette crise qu’on a imposé au Mali en atout et opportunités pendant cette période d’avant-guerre qui doit être mise à profit pour réveiller les populations endormies par le stress de l’occupation, l’absence d’activités génératrices de revenus et les appréhensions par rapport à la guerre qui s’annonce. Le jeune ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Tieman H. Coulibaly, est entrain de se démener comme un beau diable pour décliner la position du Mali par rapport aux enjeux de la crise au nord partout et chaque fois que c’est nécessaire, c’est tout à son honneur; mais la diplomatie malienne gagnerait aujourd’hui à être moins défensive et plus économique. Il n’est ni exagéré ni prétentieux de dire que, du fait de la gravité de la situation au nord du Mali, tous les pays du monde veulent être aujourd’hui aux cotés du Mali, parce que cela constitue une posture diplomatique positive qui ne passe pas inaperçue. D’où la nécessité d’aller rapidement vers cette Conférence des amis du Mali, non pas seulement pour collecter des fonds, mais aussi pour donner l’opportunité à des pays (USA-IRAN-ISRAEL-ALGERIE-MAROC-AFRIQUE DU SUD-NIGERIA-RUSSIE-CHINE-SYRIE-LIBAN,…) en conflit ouvert ou larvé, d’avoir l’occasion de se parler. Etant une « attraction » diplomatique, le Mali peut faire jouer ses « amitiés » du moment pour aider à rapprocher des positions jusque-là inconciliables. « C’est l’occasion qui fait le larron » et « les circonstances peuvent orienter les positions ».

Pour la réussite d’une telle conférence, le ministre Tiéman peut compter sur les bonnes dispositions certaines et l’expérience de son homologue français, Laurent Fabius, pour la mobilisation des participants, des fonds et des projets en faveur du Mali.

Boniface Dembélé

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