Devenue première dame à un moment critique de l’histoire de notre pays, où rares sont sœurs à vouloir être à sa place, à cause du chaos social engendré par le coup d’état du 22 mars 2012 et l’agression physique dont son mari fut victime, Mintou Doucouré fait montre d’un engagement sans faille pour que le pays puisse recouvrer son intégrité territoriale.
Mme Traoré, Mintou Doucouré, 1ère dame du Mali
Mme Traoré Mintou Doucouré, a vite compris que sa première tâche serait d’accompagner son mari et d’être à ses côtés pour ses exaltantes missions, à savoir la reconquête des régions du nord du pays. Elle a aussi compris qu’elle se doit d’être une conseillère pour son mari dans l’accomplissement de ses missions tant difficiles (mais pas possibles), compte tenu des tensions sociopolitiques. Cette femme battante, depuis les premières heures de syndicalisme de son mari et son combat pour l’avènement de la démocratie, a toujours œuvré aux côtés de ce dernier pour lui inculquer certaines vertus dont on ne se lasse jamais de le dire ; toutes choses qui ont contribué à faire de Dioncounda, son mari président intérimaire, un homme de pardon, un rassembleur, un sage …
Toujours, se mettant au service du Mali, elle a effectué le déplacement aux Etats-Unis, lors de la tenue de l’Assemblée Générale des Nations unies ONU) pour plaider la cause du pays. Ainsi, à la tribune des Nations- Unies, elle a eu à faire un vibrant plaidoyer sur la situation des régions occupées ainsi que les souffrances des femmes et des enfants vivant dans ces zones. Ce plaidoyer qui s’adressait à ses autres sœurs premières dames, afin qu’elles prêtent une oreille attentive à son cri de cœur sur la nécessité d’une résolution pour libérer les zones occupées de notre pays. Un message qui semble avoir été bien aperçu par ses sœurs premières dames, puisque la requête adressée par son mari a eu un écho favorable auprès des nations unies, et d’ailleurs, les experts militaires ont peaufiné tout récemment les dernières stratégies pour la reconquête des régions nord du pays.
En outre, au cours de son séjour aux USA, elle a tenu à rencontrer ses sœurs de la diaspora, pour qu’elles puissent se retrouver autour de l’essentiel, c’est à dire le Mali dans son unité et dans sa diversité, et œuvrer ensemble afin que le Mali retrouve rapidement la paix. En bonne mère de famille, elle a inscrit toutes ses missions et actions pour le recouvrement de l’intégrité du territoire, afin que les femmes et les enfants des régions occupées qui souffrent, puissent retrouver la quiétude. Et ce travail, elle le fait dans la plus grande discrétion, sans tambour, ni trompette.