Echec au Mali : Un vrai défi pour la communauté internationale ! #aBamako

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Echec au Mali : Un vrai défi pour la communauté internationale !

Publié le lundi 14 mai 2012 | Autre presse

© aBamako.com par Nathan KONE
Abidjan : Ouverture du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur le Mali
Mardi 27 mars 2012. Abidjan. Hotel Ivoire, Cocody. Ouverture du sommet extraordinaire des chefs de la CEDEAO sur la crise Malienne.

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Entretien avec le capitaine Amadou Haya SANOGO sur l'ORTM (12 Mai 2012)

- ORTM - 13/5/2012

Dossier

Crise Malienne 2012

La détermination des émissaires de la CEDEAO n’aura pas servi à grand-chose. La prolongation de leur séjour, n’a pas non plus empêché Adama Bictogo et Djibril Bassolé de constater, avec amertume, l’échec des négociations autour de la personnalité devant diriger la transition malienne, au-delà de la date du 22 mai prochain. En effet, pour le CNRDRE, il est tout simplement inacceptable que Diancounda Traoré puisse aller au-delà des quarante jours que lui accorde la constitution malienne. Après cette date, la junte malienne caresse le rêve de revenir aux commandes de manière encore plus visible. Et pour le Mali et la communauté internationale, cette nouvelle pomme de discorde entre la CEDEAO et la bande au capitaine Amadou Haya Sanogo, constitue un nouvel élément qui contribue à complexifier davantage une crise malienne qui l’était déjà suffisamment.Le capitaine Sanogo et ses camarades d’armes n’ont jamais véritablement renoncé au pouvoir. En tenant aussi absolument qu’ils le font au contenu de l’accord-cadre du 6 avril dernier, les membres du CNRDRE donnent l’impression qu’avec ce document ils avaient réussi à tendre un piège à l’instance sous-régionale. Sachant par avance qu’il était impossible de faire tenir des élections dans le délai constitutionnel, les auteurs du coup d’Etat du 22 mars 2012, ont alors évidemment voulu prendre la CEDEAO au mot. Après s’être fait passer pour des soldats se souciant de l’intérêt supérieur du pays, ils voudraient aujourd’hui revenir aux commandes, en se présentant comme étant victimes d’une trahison de la part de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest ! Foutaise !...

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