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Mali : enlèvement d`un lieutenant-colonel du 33è régiment des commandos parachutistes par des hommes armés en uniformes
Publié le mardi 13 novembre 2012  |  Xinhua




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BAMAKO - Le lieutenant-colonel Seydou Moussa Diallo du 33è régiment des commandos parachutistes (béret rouge) vient d' être enlevé lundi soir par des hommes en uniformes, lourdement armés, ont indiqué à Xinhua les proches de M. Diallo.
Le lieutenant-colonel Seydou Moussa Diallo est en "grève de la faim depuis plus d' une semaine, après sa lettre ouverte adressée au président de la république, ont précisé ses proches. L' information a été confirmée par des sources concordantes.

Pour l' instant, sa famille "ignore les raisons de l' enlèvement tout comme le lieu là où il a été amené" , mais selon elle, "l' enlèvement peut être lié à la lettre ouverture" qu' il a adressée au président de la république par intérim, Dioncounda Traoré, publiée le 31 octobre dernier dans le quotidien L' Indépendant.

"Ce sont des hommes lourdement armés qui sont venus pour l' enlever. Pour ce faire, ces hommes armés ont encerclé la maison et par la suite, ils l' ont amené on ne sait où ", ont indiqué les proches de M. Diallo.

Pour rappel, sa lettre ouverte adressée au président de la République du Mali, M. Diallo a déclaré que "L' armée doit engager le combat avec les moyens disponibles et attaquer l' ennemi sans délai et sans attendre les soldats de la CEDEAO", tout en indiquant son "indignation et celle des officiers maliens" face l' occupation du nord du Mali par les groupes armés rebelles et islamistes.

Dans cette même lettre, le lieutenant-colonel Seydou Moussa Diallo, s' adressant au président de la république par intérim a dit : " Donnez-moi Monsieur le président, un char, un B.T.R, un B.R.D.M.2 et un commando de 90 hommes équipés en grenades, lance-roquettes et fusils d' assaut ; donnez-moi ces moyens, Monsieur le président, et je vous donnerai 24 heures pour libérer Douentza et marcher sur Gao. Je jure sur ma lignée peuhle et sur mon honneur de soldat qu' il en sera ainsi, ou l' ennemi marchera sur mon corps".

L' un de ses proches a précisé que " estimant que sa doléance n' a pas été prise en compte, M. Diallo a décidé d' aller en grève de la fin il y plus d' une semaine".

Par ailleurs, quelques jours après la publication de la lettre ouverte, un correspondant de Xinhua a appris de sources militaires que "l' intervention du lieutenant-colonel Seydou Moussa Diallo n' a pas plu à la hiérarchie militaire, qui estime qu' un officier a une autre voie de recours que celle de la presse".

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