La médiation internationale et le gouvernement du Mali ont paraphé l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali sur le territoire Algérien le 1er mars 2015.
Déclaration des parties aux pourparlers d’AlgerCet accord paraphé par le Mali, la Plate-forme, les Nations Unies, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’organisation de la coopération Islamique, l’Union Européenne, l’Algérie, le Burkina Faso, la République Islamique de Mauritanie, le Niger, la République fédérale du Nigeria, le Tchad, la France, n’a pas encore été paraphé par la coordination.
Ainsi paraphé par le Mali, l’accord a tenu compte des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des précédents, (pacte National d’Avril 1992 et l’accord d’Alger du 4 juillet 2006). Il est donc l’aboutissement d’un long processus. Déjà les actes signés à Ouagadougou, le 18 juin 2013 ont permis la participation des populations du Nord, aux élections présidentielles et législatives, après la crise sécuritaire et institutionnelle traversée par le Mali en 2012. Ainsi sur la base de la nouvelle feuille de route, adoptée par le Mali et l’ensemble des groupes armés le 24 juillet 2014 à Alger et après plusieurs rencontres, notre gouvernement a paraphé le 1er mars 2015, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Selon M. Ousmane Ben Fana Traoré président du collectif des jeunes candidats pour le changement (CPC) et non moins président du Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR), les mesures paraphées dans l’accord s’articulent autour des principes qui sont entre autres, le respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et son caractère laïc.
La reconnaissance et la promotion de la diversité culturelle et linguistique du Mali et la valorisation de la contribution de tous les maliens notamment les femmes et les jeunes, le rejet de la violence comme moyen d’expression politique et le recours au dialogue et à la concertation pour le règlement des différends, le respect des droits de l’homme, de la dignité humaine et des libertés fondamentales et religieuses. La lutte contre la corruption et l’impunité le terrorisme, le trafic de drogue et les autres formes de criminalité transnationale organisée. La mise en place d’une architecture institutionnelle, fondée sur des collectivités territoriales dotées d’organes élus au suffrage universel avec des pouvoirs étendus, la promotion d’un développement équilibré de l’ensemble des régions du Mali tenant compte des potentialités respectives, la mise en place d’un système de défense et de sécurité basé sur les principes d’unicité, d’exclusivité et de représentativité, un redéploiement progressif des forces armées et de sécurité reconstituées du Mali.
Mah Traoré