Le but de ces manifestations est d’inviter la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), à parapher l’accord de paix proposé par la médiation algérienne le 25 février, selon les organisateurs.
« Nous demandons à nos frères de déposer les armes et de nous rejoindre pour construire ensemble notre cher pays, le Mali » explique Abdoul Karim Samba, membre du Conseil régional de la jeunesse de Gao.
C’était aussi l’occasion pour les participants de démontrer leur engagement pour la paix et la cohésion sociale. « On veut la paix, on est pour la paix, et on signe la paix » clame Nourdou Ould Mohamed, président des jeunes arabes de Gao.
Il en est de même à Tombouctou où les leaders communautaires, au cours de leur rencontre, appellent la CMA à le parapher. Selon eux, ce document est un atout pour une sortie de crise.
« L’accord est une voie qui va nous permettre de nous asseoir et discuter honnêtement, en croyant en nos forces de persuasion, pour pouvoir nous mettre dans une dynamique de réalisation de nos vœux » explique Diadié Hamadoun Maïga, présisent de la société civile de Tombouctou. Et d'ajouter: « On peut juger l’accord satisfaisant dès lors que ça prend en compte, l’essentiel des préoccupations des communautés ».
Ces différents meetings interviennent à un moment où la communauté internationale met la pression sur les responsables de la Coordination qui n’ont pas paraphé le document. Il s’agit du MNLA, HCUA et MAA, qui occupent certaines zones au nord du Mali, avec Kidal comme fief. Ces différents groupes ont demandé à rencontrer leurs bases avant de parapher ou non.